Paradoxe n Sur un total de 162 964 élèves inscrits pour l'année scolaire 2006-2007, 79 561 sont des filles, soit un taux de 48,82%. Dans le cycle secondaire, la présence des filles sur les bancs des établissements est supérieure à celle des garçons, avec 55% des inscrits. Les femmes ne représentent pourtant que 8% de la population active dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj. Elles occupent 13 680 postes de travail sur les 169 103 pourvus, a indiqué le Directeur de la planification et de l'aménagement du territoire (Dpat). Pourtant, a-t-il précisé, elles sont presque aussi nombreuses que les hommes dans cette wilaya. Cela étant, l'éducation et la santé publique sont les plus importants secteurs pourvoyeurs d'emplois féminins. Ainsi, les femmes représentant plus de 42% des effectifs du corps enseignant et plus de 47% de ceux du corps médical et paramédical, a-t-on également indiqué de même source. Les différents dispositifs de soutien à l'emploi (Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes, Agence nationale de gestion du microcrédit et Caisse nationale d'assurance chômage, notamment) ont, par ailleurs, permis la création de 9 255 emplois féminins sur un total de 47 851, soit 19,34%. Cette situation est jugée «assez paradoxale» eu égard à la présence massive de la fille dans le système éducatif à tous les niveaux. En effet, le nombre de filles inscrites dans les différents paliers de l'enseignement égale, voire dépasse parfois celui des garçons. Sur un total de 162 964 élèves inscrits pour l'année scolaire 2006-2007, 79 561 sont des filles, soit un taux de 48,82%. Dans le cycle secondaire, la présence des filles sur les bancs des établissements de ce palier est supérieure à celle des garçons, avec 55% des inscrits. En outre, les résultats obtenus aux différents examens scolaires, dont notamment le baccalauréat, «sont à l'avantage des filles», a-t-on encore indiqué. Selon la Dpat de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, qui s'apprête à effectuer une enquête «plus approfondie sur le sujet», la femme dans la région des Bibans, est «pratiquement absente» dans de nombreux secteurs stratégiques pourvoyeurs d'emplois, comme l'agriculture, les forêts et l'industrie, «même si des salaires et des conditions de travail identiques à ceux des hommes leur sont offertes».