Soutien n L'Onte est un Epic qui recrute actuellement près de 500 détenus payés de 20 à 60% du Snmg selon leurs qualifications. Cette structure a été créée en 1973 et a pour objectif la commercialisation des travaux et produits réalisés dans les différents établissements pénitentiaires et dans ses propres ateliers. Elle s'occupe, également, de l'exploitation des terres agricoles consacrées aux établissements pénitentiaires dans les espaces ouverts. Les détenus bénéficient de 20 à 60% du Snmg selon le volume et la nature du travail. Actuellement, selon le document de l'Onte, 5 ateliers recrutent 66 détenus dans ses propres ateliers entre autres l'imprimerie, la ferronnerie et la mécanique. D'autres ateliers, répartis sur 6 établissements pénitentiaires, à savoir Tazoult, El-Bouni, Chlef, Hammadi Kerrouma, Mostaganem et Sidi Bel abbes emploient actuellement 80 détenus dans 2 spécialités : la menuiserie et la ferronnerie. Pour ce qui est du domaine agricole, 118 détenus s'occupent de l'exploitation de 164,5 hectares de terres agricoles à Tlilane (Adrar), El-Kheitar (El-Biadh), Berrouaghia (Médéa) et Messerghine (Oran). En outre, 106 détenus travaillent dans le cadre de conventions avec certains établissements et organismes étatiques dans l'assainissement général en l'occurrence. «ces activités entrent dans le cadre de la nouvelle politique pénitentiaire de l'Etat pour la formation, le travail, la promotion et la réinsertion des détenus. Visitant les différents stands des produits et travaux exposés par les 20 pénitentiaires ayant participé au 4e Salon de la main-d'œuvre en 2007, le ministre et garde des Sceaux avait donné pour rappel, des instructions pour que les établissements pénitentiaires, qui ont réalisé une bonne production agricole, soient encouragés et soutenus par la mise à leur disposition de terres irriguées «à condition qu'elles soient bien exploitées, pour obtenir une bonne production qui sera mise sur le marché national». La conseillère du ministre de la Justice, Mme Bisker, nous avait indiqué ce jour-là que, suivant «la politique de la défense sociale», tous les détenus doivent préparer leur insertion sociale par leur adhésion à l'enseignement et la formation que l'Etat met en place. «on veut établir des partenariats avec les secteurs économiques pour vendre les produits des détenus et l'argent, en contrepartie, sera mis de côté au profit de chacun selon son travail jusqu'à sa libération et sa sortie de prison. Ainsi, il ne sera pas un fardeau pour sa famille», reprendra-t-elle.