Trophées n La cérémonie de remise du Fennec d'or récompensant les meilleures œuvres de fiction télévisuelles, s'est déroulée, jeudi, au TNA. Dix productions télévisuelles, toutes catégories confondues, aussi bien des feuilletons, des sit-com ou encore des sketchs, ont été en lice pour cette 5e cérémonie de remise du Fennec d'or et réparties en 11 catégories. Sur ces dix œuvres, le feuilleton Maouïd maâ el kader du réalisateur Djaâfar Gacem, connu pour avoir réalisé aussi le célèbre sit-com Nass Mlah City, a été nominé neuf fois et a raflé la mise en remportant quatre prix dans les catégories meilleure réalisation, meilleur rôle féminin, meilleur décor et meilleure image. L'immeuble de El hadj Lakhdar, lui, a été nominé cinq fois et s'est vu décerné trois trophées dans les catégories meilleure son, meilleur montage et meilleur rôle masculin. Dans cette catégorie, tout le monde s'attendait que le prix revienne à Sid Ahmed Agoumi pour son interprétation dans le feuilleton Maouïd maâ el kader. Deux actrices ont créé la surprise pour cette 5e édition du Fennec d'or, à savoir Razika Ferhane pour avoir reçu le prix du meilleur second rôle féminin dans la série de sketches Hal oua Houal, et Malika Belbey qui, elle, a remporté la distinction du meilleur rôle féminin – il est à rappeler que l'heureuse lauréate a été la révélation, il y a deux ans, en obtenant une récompense dans la catégorie meilleur second rôle féminin dans El Rabiî El assouad. Le prix spécial du public, une catégorie nouvellement créée en vue de primer la meilleure production télévisuelle qui, lors des quatre précédentes éditions ont été nominées, récompensées ou ayant reçu des prix dans les festivals internationaux, est revenu au sit-com Nass Mlah City produit par Sid Ahmed Gnaoui et réalisé par Djaâfar Gacem. Dans cette catégorie, le vote revient au public et qui s'effectue par SMS. S'agissant du prix de la fondation du Fennec d'or, une distinction venant rendre hommage à des figures ayant marqué le petit écran, il est revenu, cette année, à Ahmed Malek, compositeur de musique de films et notamment auteur de la mémorable musique du film Les vacances de l'inspecteur Tahar. Le second prix de la fondation est revenu, à titre posthume, au regretté Karim Zenasni. Enfin, comme chaque année, la fondation Le Fennec d'or, a tenu à honorer cinq noms de la télévision et du cinéma arabe : Amar Laâskri (Algérie), Suzan Nadjmeddine (Syrie), Dora Bouchoucha (Tunisie), Carmen (Liban), et Izate el âlayli (Egypte). Cette année, le jury a été présidé par le réalisateur algérien Ahmed Rachedi qui a estimé, dans un bref commentaire, que les œuvres retenues, pour la circonstance, étaient, dans l'ensemble, appréciable, y relevant néanmoins des manques et des faiblesses. Il a ensuite espéré qu'à l'avenir la production télévisuelle nationale verra davantage de progrès et d'amélioration, indiquant que, d'ailleurs, l'objectif des Fennecs d'or consiste à impulser une dynamique dans ce sens. l Une fois encore, et comme chaque année, depuis 5 ans, la cérémonie de remise du Fennec d'or, impulsée par la fondation les Fennecs d'or, a été marquée par des carences et des bévues. Force est de relever, pour cette présente édition, la 5e, qui s'est déroulée, jeudi, au théâtre national, deux grandes énormités : d'abord, en fin de compétition, l'animatrice, alors qu'elle venait d'annoncer les trois nominés dans la catégorie Prix spécial du jury, une récompense venant couronner le meilleur travail, a révélé, au grand public, le nom de Djaâfar Gacem, gagnant dans la catégorie meilleure réalisation, devançant ainsi l'ordre des choses. Ensuite, revenant à la catégorie prix spécial du jury, l'animatrice, une fois encore, commet une grosse maladresse : elle a déclaré que le prix revenait à Mehdi Abdelhak. Le public l'applaudit, ses amis le félicitent, ses proches l'embrassent, heureux de la récompense, il monte sur scène, salue tout le monde, et au moment où il allait recevoir son trophée, l'animatrice revient sur ses déclarations et s'excuse en faisant savoir à tous qu'elle s'était trompée de nom, et que le trophée revenait à Zakaria pour son œuvre Arbah Ya Khasser. Ainsi, deux incongruités entrant dans les annales de l'histoire de la télévision et venant entacher en présence d'invités arabes la 5e cérémonie de remise du Fennec d'or qui est diffusée via satellite, égratignant ainsi la crédibilité de l'Algérie en matière d'organisation de pareille manifestation. Autre défaillance enregistrée lors de cette présente édition du Fennec d'or, c'est la gestion des places : le nombre du public a dépassé la capacité d'accueil du théâtre. Il y avait plus de monde que de sièges. l Meilleur réalisateur : Djaâfar Gacem (Maouïd maâ el kader) l Meilleur rôle masculin : Lakhdar Boukhars (l'immeuble d'el hadj Lakhdar) l Meilleur second rôle masculin : Hacene Boukersi (Maâ el mheni rouh mathani) l Meilleur rôle féminin : Malika Belbey (Maouïd maâ el kader) l Meilleur second rôle féminin : Razika Ferhane (Hal oua houal) l Meilleur scénario : Khedime Karim (Maouïd maâ el kader) l Meilleure musique : Toufik Boumalah (Ali oua Ali yedi oua Ali ma yediche) l Meilleur montage : Cherif Baghoura (l'immeuble de el hadj Lakhdar) l Meilleur décor : Mohamed Botti (Maouïd maâ el kader) l Meilleure image : Bessa Ahmed et Jean Philippe Polo (Maouïd maâ el kader) l Meilleur son : Vincent Dufaille (l'immeuble de el hadj Lakhdar)