Etau La Syrie est soumise, depuis la chute du régime irakien de Saddam Hussein, à des pressions des Etats-Unis qui l'accusent notamment de laisser passer des combattants armés en Irak. Le président américain George W. Bush a annoncé vendredi qu'il avait signé une loi instituant des sanctions économiques et politiques contre la Syrie. «Aujourd'hui (vendredi) j'ai signé la loi» instaurant des sanctions contre Damas, a indiqué M. Bush dans un communiqué diffusé vendredi soir par la Maison-Blanche. Le congrès américain avait approuvé le 11 novembre des sanctions économiques et diplomatiques contre la Syrie, accusée de soutenir le terrorisme. La loi autorise M. Bush à décréter des restrictions sur les exportations et les investissements américains en Syrie, abaisser le niveau de la représentation diplomatique américaine à Damas, et restreindre la liberté de circulation des diplomates syriens aux Etats-Unis. Elle prévoit également l'interdiction d'exportations de produits de haute technologie en principe destinés à un usage civil, mais pouvant trouver une utilisation militaire. Elle autorise la Maison-Blanche à geler les avoirs syriens aux Etats-Unis et à revoir le droit de survol de l'espace aérien américain par des appareils syriens. Si les Etats-Unis reconnaissent la coopération de Damas dans la lutte contre le réseau Al-Qaîda, ils l'accusent de soutenir activement les groupes terroristes anti-israéliens Hezbollah, Hamas, et le Jihad islamique palestinien. La Syrie est soumise depuis la chute du régime irakien de Saddam Hussein à des pressions de la part des Etats-Unis qui l'accusent, notamment, de laisser passer des combattants armés en Irak. La Syrie était farouchement opposée à la guerre contre son voisin irakien, lancée le 20 mars par la coalition américano-britannique. En outre, le président américain s'est félicité, aujourd?hui, samedi de ce qu'il a présenté comme les succès de son administration, notamment sur le plan économique et en Irak, alors qu'il va se représenter pour un second mandat en novembre 2004. «Au troisième trimestre, la croissance de l'économie a atteint son rythme le plus rapide en près de 2 ans. La productivité, l'activité manufacturière et de la construction sont en progression. Et nous avons ajouté plus de 300 000 emplois depuis le mois d'août. Les réductions d'impôts marchent et notre économie se renforce», a affirmé le président américain.