D'autres fresques du «Grand Dieu» existent encore à Séfar et dans d'autres localités du Sud. Il s'agit, cette fois, d'un géant de 2,50 m de haut. Il a la tête coiffée de cornes et d'appendices ; portant des bracelets aux avant-bras. Un symbole lui est associé, un signe qui ressemble à un croissant et que l'on retrouve dans les fresques les plus anciennes. Le personnage tient un bâton d'une main et de l'autre un objet que l'on a interprété comme un poisson (ce qui a valu le nom de Dieu pêcheur au personnage), mais qui ne pourrait être qu'un sac. Le dieu n'est pas sexué, mais, comme le «Grand Dieu» de Séfar, il est associé à des antilopes. Une de ces antilopes est collée au corps du personnage. Des personnages, en position de prière, complètent le tableau. D'autres personnages, qui sont des dieux, mais aussi des hommes, des animaux, portent des masques au Tassili. On connaît les effets magiques du masque qui donne à l'homme des pouvoirs magiques, ceux du héros ou de l'animal totémique dont on veut acquérir la puissance. Beaucoup de masques représentent des figures rappelant les canidés ou des têtes bovines mais sans cornes.