Résumé de la 54e partie n Revenant à pied de chez la couturière, Souhila se fait agresser. Elle n'arrive pas à se défendre. Quand elle revient à elle, elle se rappelle ce qui s'est passé. Elle se regarde. En découvrant sa robe repliée sur ses genoux, elle la baisse. «Mon Dieu !» Elle se redresse et jette des regards effrayés autour d'elle. «Mon Dieu !» Mais il n'y a personne. L'agresseur a fui. Elle se relève et se met à pleurer. — Mon Dieu, qu'est-il arrivé ? Elle se rappelle, l'homme la poursuivant, se faufilant entre les arbres, cherchant à l'agresser comme un loup guettant sa proie… Elle arrange ses vêtements, remet ses chaussures et tente d'avancer. Mais elle s'arrête et s'affaisse sur le sol. — Je veux mourir ! Elle se met à pleurer, pensant à son mari, à ses enfants et à sa famille. — Je vous ai souillés ! s'écrie-t-elle. Elle pense, un moment, se suicider. Mais elle n'en a pas la force pour ses enfants, mais aussi pour l'honneur de la famille. On découvrirait alors ce qu'elle a subi et elle ne pourrait plus cacher sa honte… Tandis que si personne n'est au courant de rien, elle pourra cacher sa honte, même si elle sait pertinemment qu'elle ne retrouvera plus la paix ! Elle aperçoit un fourgon qui arrive de loin : c'est le fourgon qu'elle aurait dû prendre. Elle s'arrange vite les cheveux et l'arrête. Le véhicule stoppe devant elle. Elle hésite, comme si elle avait peur. — Tu montes, oui ou non ? demande le chauffeur. Comme elle a peur de rencontrer son agresseur, elle monte. Elle s'assoit à côté d'une vieille femme. — Qu'est-ce qui t'arrive ? dit la vieille. — Moi ? dit Souhila. Rien ! — Mais tu es très pâle ! — Ah… dit Souhila, j'ai couru pour rattraper le fourgon ! — Tu aurais dû t'arrêter, le chauffeur t'aurait prise où tu étais… — Je n'y ai pas pensé… — Tu t'es fatiguée pour rien… La vieille la regarde. — Ta robe est sale… Souhila rougit. — Je suis tombée en courant. — Il ne fallait pas courir ma fille, tu aurais pu te casser une jambe ! — Cela s'est bien passé (à suivre...)