Danse n Le tango, né dans les faubourgs de Buenos Aires, occupe une place importante dans la société argentine. «Le tango est une façon de vivre, un état d'esprit», a indiqué, hier, mardi, au théâtre de verdure, Babiana Jones, ambassadrice de la République d'Argentine, lors d'un point de presse à l'occasion de la «Quinzaine du tango à Alger», une manifestation culturelle qui, initiée en collaboration avec l'ambassade de la République d'Argentine par l'établissement Arts et Culture, se tiendra à partir du 13 mars et s'étalera jusqu'au 27. Et de poursuivre : «Le tango est un phénomène mondial, il revêt un caractère universel», précisant toutefois que «c'est une marque argentine». «Quand on parle du tango, on évoque aussitôt l'Argentine, son histoire et sa culture», a-t-elle dit, ajoutant : «Le tango est aussi une réminiscence de sentiments et de souvenirs, on ressent aussi bien de la joie que de la douleur.» L'oratrice, pour qui le tango trouve ses racines dans la vie sociale de l'Argentine, a expliqué que «le tango est un moment de mélancolie et de nostalgie, mais avant, les premiers tangos étaient gais, rythmés et allègres.» Elle a, ensuite, indiqué que «le tango est né dans la rue», relevant, en outre, que «c'est une danse raffinée et d'une grande sensualité».«Le tango réunit l'homme et la femme dans un même jeu de mouvement corporel, c'est un moment de rencontre, ils se complètent», a-t-elle dit. Il est à souligner que divers rendez-vous sont prévus lors de cette quinzaine : les jeudis 13, 20 et 27 mars, l'auditorium du théâtre de verdure abritera des récitals de tango. Le mardi 25 mars se tiendra une conférence portant sur l'histoire du tango. S'ajoutent à cela, les 12 et 13 mars, des master-class ouverts au public. Ils se tiendront au théâtre de verdure (en contrebas de l'hôtel El-Aurassi). S'exprimant sur cette quinzaine du tango, Redouan Mohamedi, directeur de l'établissement Arts et Culture, a mis en exergue l'importance de cette manifestation culturelle et artistique qui «permettra de faire connaître au public la culture argentine», indiquant ensuite : «Nous avons choisi les artistes les plus représentatifs de cette expression artistique.» Interrogé, par ailleurs, sur les master-class prévus lors de cette quinzaine consacrée au tango, le directeur de l'établissement a expliqué : «Ce sera une occasion de faire connaître ce genre artistique au public, mais aussi aux professeurs des conservatoires de mieux appréhender les futurs programmes de formation.» Il a, en outre, annoncé, des chantiers pour les danses locales qui seront organisés au mois d'avril prochain.