Le mercredi 19 mars 2008 a été organisé le 87e anniversaire de la naissance du Mouloudia Club d'Alger, à l'occasion duquel la famille mouloudéenne a été invitée à une conférence-débat autour de l'avenir du club, sous le thème «Refondation et renaissance». Les invitations anonymes lancées ne comportaient aucune information concernant les organisateurs, abusant ainsi la bonne foi de la majorité des présents, ce qui constitue une violation grave aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur dans notre pays. A cette occasion, et saisissant cette opportunité, certains participants en ont profité pour déverser leur rancœur, proférer médisances et injures, oubliant, sans nul doute, l'objet de cette rencontre visant avant tout à fêter El-Mawlid Ennabaoui El-Charif. Par ailleurs, il convient de rappeler que Sonatrach a administré le MCA durant plus d'un quart de siècle, et ce, suite aux injonctions faites aux dirigeants d'alors de remettre les clefs du club à l'entreprise Sonatrach en application de la loi relative à la réforme sportive (code l'éducation physique et sportive). Cette opération a été réalisée lors d'une réunion regroupant Sonatrach et le MCA sous l'égide du ministère de la Jeunesse et des Sports. A cette réunion étaient présents : - Au titre du MJS : M. Hadj Sekkal. - Au titre de Sonatrach : MM. Aït El-Hocine et Lemoui. - La délégation du MCA était conduite par son président, le défunt Balamane Beghdadi, et composée du défunt Ketrandji Mustapha, Tafat Ahmed et Me Brahimi Miloud. En application des dispositions du protocole d'accord de juillet 2001 liant Sonatrach à l'association El-Mouloudia, il est prévu, à terme, la restitution du sigle à cette dernière. Aujourd'hui, la récupération ne peut être réalisée, dans les mêmes formes, qu'avec l'association El-Mouloudia, seule association légitime (puisque composée en majorité de membres du dernier conseil d'administration du MCA) et légale (puisque agréée par la wilaya d'Alger sous le n° 47 du 2 février 1997) et dont les statuts prennent en charge cette préoccupation conformément à l'article 21 de la loi n°89-03 du 14 février 1989. En dehors de cette procédure, toute initiative, d'où qu'elle vienne, ne saurait aboutir. Quitte à se répéter, seule l'association El-Mouloudia demeure détentrice de la légitimité du MCA. Quant à utiliser la formulation inappropriée de « Refondation et renaissance », il y a lieu de garder en mémoire que le «LE DOYEN NE MEURT JAMAIS ». Le président de l'association El-Mouloudia