Espagne-ETA l L'organisation indépendantiste basque ETA a revendiqué, hier, mardi l'assassinat, le 7 mars dernier, de l'ancien élu local socialiste Isaias Carrasco, dans un communiqué envoyé à un quotidien indépendantiste basque. Isaias Carrasco, un ancien élu municipal socialiste, avait été tué par balles à Mondragon, une ville du Pays Basque espagnol, deux jours avant les élections législatives remportées par les socialistes du chef du gouvernement José Luis Zapatero. L'ETA y avertit qu'elle s'opposera à tout accord politique cherchant uniquement à résoudre le conflit basque à travers un accroissement du degré d'autonomie déjà très large, dont jouit le Pays Basque espagnol. Yémen -Troubles l Les autorités yéménites ont procédé, hier, mardi, à des dizaines d'arrestations, dont celles de dirigeants de l'opposition, après que des habitants du sud du Yémen eurent manifesté contre le refus de leur incorporation dans l'armée, selon leurs familles. Lancée à l'aube dans les provinces du sud du Yémen, la campagne d'arrestations a touché des citoyens soupçonnés d'avoir animé les dernières manifestations, dont des dirigeants du Parti socialiste yéménite (PSY opposition). Les autorités ont donné l'ordre aux services de sécurité et judiciaires de prendre des mesures dissuasives contre ceux qui «provoquent les émeutes et la sédition». Des renforts militaires ont été déployés autour de certains sites sensibles dans les régions qui ont connu des troubles. Irak - Réfugiés l 2,77 millions de personnes sont actuellement déplacées à l'intérieur de l'Irak, dont 1,2 million l'ont été avant 2006 et plus de 1,5 million entre 2006 et 2007 a annoncé, hier, mardi, à Genève, la porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). La plupart des déplacés post-2006 sont originaires de Bagdad et de Diyala, selon un rapport publié la semaine dernière par le groupe de travail sur les déplacés internes en Irak. Moins de 1% a été déplacé en 2008, ajoute le rapport. Liban - Arabie saoudite l Le Hezbollah, fer de lance de l'opposition au Liban, a rejeté, hier, mardi, les critiques du chef de la diplomatie saoudienne, selon qui l'opposition est responsable du blocage dans la crise politique que traverse ce pays. Le Hezbollah reproche en outre à l'Arabie saoudite d'avoir ignoré tout ce que «le pouvoir au Liban a fait pour bloquer les initiatives arabes notamment les fréquentes tentatives saoudiennes de règlement de la crise». Le ministre saoudien avait critiqué l'opposition libanaise l'accusant de bloquer une initiative arabe et de consacrer l'influence externe sur la scène libanaise.