Résumé de la 14e partie n La providence met devant le prince – qui cherche une épouse –, une mendiante. Elle lui plaît, il veut l'épouser ! Tandis qu'on lave la mendiante et qu'on la pare, le prince va voir son père et lui annonce la bonne nouvelle. — Majesté, j'ai enfin choisi celle que j'épouserai ! Le roi sourit, satisfait. — Je suis heureux de te l'entendre dire ! — Elle est belle et intelligente ! — Dis-moi quelle est son origine sociale… Le prince se garde bien de dire que la femme qu'il a choisie est une mendiante. — C'est une femme du peuple, Majesté, mais elle a de bonnes manières et elle appartient à une famille respectable. — Cela me suffit, mon fils, il me tarde de la voir… Le prince va retrouver la jeune femme. Bien lavée, bien coiffée et bien vêtue, elle paraît merveilleusement belle. Le prince s'approche d'elle. — Comme tu es jolie ! — Monseigneur, je suis indigne de toi ! — Ne dis pas cela, je vais ordonner aux gouvernantes de te prendre en charge : elles t'enseigneront les bonnes manières et la façon de te tenir, devant mon père le roi ! en attendant, mon père veut te voir… — Je n'oserai pas… — Il le faut ! — Que dois-je dire ? — Ne dis rien… Contente-toi de sourire et de faire la révérence ! — Il faut me montrer comment faire ! Le prince lui montre les gestes qu'elle doit faire et l'emmène auprès de son père. — Voici la jeune fille que j'ai choisie ! Le roi la regarde et hoche la tête, satisfait. — Elle est vraiment belle ! La jeune fille fait la révérence. — Elle ne dit rien ? demande le roi — Elle est timide, Votre majesté ! Le prince emmène sa future femme dans le pavillon où elle va résider, en attendant le mariage. Il fait venir des gouvernantes pour la servir mais aussi pour lui apprendre les bonnes manières. — Faites vite, dit le prince, nous ne tarderons pas à célébrer le mariage ! La jeune fille va se révéler une élève studieuse. Elle apprend vite et elle finit par devenir comme les dames de la cour. — Je ne te reconnais plus, dit le prince, tu as perdu tes anciennes habitudes. Désormais, je peux te montrer sans crainte d'être humilié ! (à suivre...)