Résumé de la 21e partie n Ahmed continue à chercher une épouse : mais toutes les filles qu'on lui propose ont des défauts et il les renvoie toutes. Il voit encore d'autres femmes, mais aucune ne lui plaît. Le précepteur est, de plus en plus, sceptique. — A ce train-là, vous ne vous marierez jamais ! Le prince est triste. — Mon père va être déçu. — Il va sans doute vous choisir lui-même une fiancée ! — Je ne veux pas ! — C'est son droit, puisque vous ne vous décidez pas ! Le prince est atterré. — Que faire alors ? — Vous avez encore la possibilité de faire votre choix ! — Mais j'ai vu des dizaines de filles et aucune ne me plaît ! Le précepteur fait alors cette proposition. — Pourquoi ne vous fiez-vous pas à la providence ?... Elle saura faire le choix que vous hésitez tant à faire ! Le prince réfléchit. — C'est vrai, je devrais faire confiance à la providence ! Demain, nous nous lèverons de bonne heure et la première jeune femme que je verrai, je l'épouserai ! Le lendemain, il se lève de bonne heure et, accompagné de son précepteur, il se rend sur la place centrale de la ville. Les rues sont désertes et, le prince et le précepteur, cachés dans un coin, guettent les passants. Le jeune prince est angoissé. «Imagine, dit-il, à son précepteur, qu'il passe une vieille femme ? ou alors une jeune femme mais laide ? — Ayez confiance en la providence, mon jeune seigneur ! — Tu as raison, répond-il, il faut savoir se fier au destin !» Une femme recouverte d'un voile s'approche d'une poubelle et se met à fouiller. Le précepteur s'alarme : — C'est une mendiante, dit-il, épouvanté. Le prince hausse les épaules. — Et alors, c'est une femme ! Le précepteur est affolé. — C'est sans doute une vieille femme ! Je crois qu'il vaut mieux nous en aller, nous reviendrons demain, à cette heure-ci ! Il prend le bras du prince. — Je voudrais m'en assurer… — Non, non, partons ! Le prince s'irrite. — Je veux d'abord voir cette femme ! Il sort de sa cachette et va vers la femme. (à suivre ...)