S'il ne passe pas ses week-ends la tête sous le capot de sa C4, année 1934, M. Biskri, un collectionneur de Kouba, dit être chez les ferrailleurs «en train de chercher la pièce qui manque». «Je passe beaucoup de temps à restaurer mon véhicule et je fais des descentes fréquentes chez les ferrailleurs auprès desquels je m'approvisionne à bas prix car un véhicule qui a plus de 65 ans a besoin de révisions et donc de pièces de rechange», nous a-t-il avoué. Le propriétaire de cette Citroën aussi spacieuse que solide, avec des marchepieds assez costauds, dit avoir même fait des déplacements à l'étranger et dépensé des devises pour voir ce qui se fait ailleurs. «J'ai déjà visité le Rétro-mobile, Porte de Versailles à Paris et, là-bas, j'ai noué des liens avec certains collectionneurs qui, avouons-le, ont mis sur pied en France et même ailleurs dans le vieux continent, une véritable industrie des vieilles carcasses. J'ai pu constater de visu ce qui se fait dans ce domaine à travers le monde et je pense aujourd'hui à dénicher des parraineurs pour pouvoir participer à l'avenir à cette manifestation de renommée mondiale», a-t-il rajouté.