Résumé de la 28e partie n Samia se sent tellement bien chez sa grand-mère, à la campagne, qu'elle demande à sa mère de retourner en ville. Samia a fait les dernières recommandations, puis elle est repartie avec son frère. La grand-mère prend aussitôt sa petite-fille par la main. — Viens, lui dit-elle, je vais te montrer quelque chose ! Elle l'entraîne tout au fond du couloir du second étage, dans la petite pièce qu'on appelle le débarras. Elle ouvre la porte. — ça sent le renfermé ! s'écrie Sihem — Cela fait longtemps que je n'ai ouvert ! La jeune femme hésite à entrer. — Entre, tu n'as rien à craindre ! Elle entre. La grand-mère sort quelques affaires. — Je veux te montrer une chose qui m'est chère ! Elle tire un vieux cartable tout fripé. — Qu'est-ce que c'est ? — Tu me demandes ce que c'est ? Elle lui tend le cartable. — Ouvre-le ! C'est alors que Sihem comprend. Elle prend le cartable et l'ouvre, en tremblant. Il y a des cahiers, des livres, une trousse. Elle ouvre un cahier. — On dirait… on dirait… — ça te rappelle quelque chose ? — Oui… les cahiers de Karim quand il était jeune ! — Tu devines à qui c'est ? — A papa… — Oui ! ça te fait plaisir ! — Oh, oui… — Voilà les souvenirs que j'aime… Elle la laisse regarder le cahier et d'autres objets. — Tu ranges tout… et on sort, il y a trop de poussière ici ! — Je voudrais prendre le cartable ! — Pour quoi faire ? quand tu voudras retrouver les souvenirs de ton père, tu viendras ici… Et puis, il n'y a pas que son cartable… il y a une foule d'autres objets ! — C'est vrai ? La grand-mère sourit. — Il y a aussi les histoires… — Des histoires de papa ? — Oh, oui, le garnement… Il nous en a fait voir de toutes les couleurs, à feu ton grand-père et à moi ! En refermant la porte, la grand-mère raconte une anecdote. Sihem éclate de rire. — Il a fait cela ? — Ah, oui… je te l'ai dit, c'était un vrai garnement ! (à suivre...)