Annonce n Le mouvement serait prêt, selon Carter à accepter un Etat palestinien dans les frontières de 1967 si les Palestiniens l'approuvent et qu'ils accepteraient le droit d'Israël à vivre en paix comme proche voisin. Carter qui se prononçait ce lundi, matin, à Jérusalem avait rencontré samedi, dernier, le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaâl. Carter a également indiqué que le Hamas serait prêt à reconnaître un accord de paix négocié par le Premier ministre israélien et le président palestinien à condition «qu'il soit soumis à l'approbation des Palestiniens, même si le Hamas devait être en désaccord sur certains des termes de cet accord». Pour sa part, Abbas a affirmé qu'il soumettrait tout traité de paix qui serait conclu à l'approbation du peuple palestinien par référendum. «Si le peuple accepte le traité et le Hamas le rejette, celui-ci se dressera alors contre la volonté du peuple», a dit Mahmoud Abbas. Le chef de l'Autorité palestinienne veut un «accord-cadre» avec Israël jetant les bases d'un traité de paix avant la fin du mandat de George Bush qu'il doit rencontrer cette semaine à Washington. Il a dit souhaiter conclure avec Israël «non pas un accord de principe mais un accord-cadre qui constituera la base du règlement pour chaque dossier en négociation. «Notre objectif prioritaire, qui est aussi celui du président Bush, est d'achever les négociations en 2008», a-t-il indiqué. Selon lui, la conclusion d'un tel accord revient à parapher un traité de paix entre les deux parties. «Un accord doit tout englober, sinon il n'y en aura pas un en 2008», a-t-il prévenu. Après sept ans d'impasse, Palestiniens et Israéliens avaient relancé leurs négociations de paix lors de la conférence d'Annapolis aux Etats-Unis en novembre, dernier, avec l'objectif affiché de parvenir à un accord avant la fin de l'année. Mais les négociations, qui portent sur des questions aussi complexes que le sort de Jérusalem, des colonies juives en Cisjordanie occupée, des réfugiés palestiniens et le tracé des frontières, ont été minées par des divergences compromettant les chances de parvenir à un accord dans les prochains mois.