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Bureaucratie et frilosité des investisseurs
Publié dans Info Soir le 22 - 04 - 2008

Difficultés n Malgré leur aptitude à faire reculer les barrières de l'impossible, les neurones hyperactifs des innovateurs algériens chauffent, dès qu'il s'agit de faire aboutir leurs projets. Il y a déphasage entre les bonnes intentions et les réalités du terrain.
Voulant rendre la vie plus facile au commun des mortels, les inventeurs algériens sont à la recherche de la formule magique qui résoudra leurs problèmes.
«Nos banques ne jouent pas le jeu et demandent des garanties faramineuses, nos administrations réclament des montagnes de papiers et de formulaires, beaucoup d'investisseurs ne sont intéressés que par le gain ultrarapide et souvent à sens unique», regrette Rida Berber, un inventeur rencontré lors de la tenue du salon national de la sous-traitance. «L'Etat doit cesser de faire des promesses qu'il ne peut pas tenir et créer des lois gigognes et inadéquates qui paralysent et découragent», poursuit-il pour dénoncer le peu d'intérêt porté aux inventeurs algériens.
«Il faut une réelle décision politique», renchérit, par ailleurs, Mohamed Kherroubi, président de l'union nationale des inventeurs et sociétés innovantes. Ce dernier atteste qu'à cause de l'absence de financement, nos inventeurs sont obligés de «brader leurs découvertes dans les pays étrangers».
Ils sont près de 7 000 en Algérie, dont plus de 400 membres de l'association, à vivre le même calvaire. «Pour faire breveter notre invention, on doit payer 12 500 DA par an. Comment faire quand on en a plusieurs ?», s'interroge un jeune inventeur. Outre les frais de protection de leurs découvertes, les inventeurs se voient dans l'obligation de créer les prototypes qu'ils financent de leurs poches : «J'ai dû mettre tout ce que j'avais pour fabriquer le prototype de mon invention. Je n'ai reçu l'aide de personne», témoigne encore le Dr Souami, un autre membre de l'association. Rappelons que dès 1967, l'Algérie a abandonné le «certificat d'inventeur» en cours durant l'occupation française. Un flou juridique a entouré le domaine jusqu'en 1993 où le brevet d'invention a été rétabli. Avec l'arrivée de Abdelaziz Bouteflika, l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet) est née. Celle-ci a pour missions principales de payer à l'inventeur les frais du brevet, le coût du prototype et de donner une subvention pour créer un process. Mais de l'aveu de certains inventeurs rencontrés, «l'Anvredet n'a aidé personne».


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