Résumé de la 1re partie n Alors qu'il rentre chez lui, Salim croise une femme qu'il a connue jadis et qu'il n'a pas revue depuis une vingtaine d'années. Salim gare sa voiture dans le parking de la cité. Il est encore abasourdi par la rencontre qu'il vient de faire. Mais maintenant qu'il y réfléchit, il se dit qu'il a, peut-être, été victime d'une hallucination. A moins qu'il ne s'agisse d'un sosie de la femme qu'il a connue. — Papa ! Il se retourne. C'est sa fille, Fériel, qui revient de l'école. Elle s'accroche à lui et l'embrasse. — C'est maintenant que tu sors ? — Nous avons eu un devoir ! — C'est vrai… et je peux savoir dans quelle matière ? — Mathématiques… — Tu as bien travaillé, j'espère ! — Oh, oui, tu m'as tout montré… j'ai fait tout juste ! Salim sourit. — Ce serait le comble que tu ne fasses pas tout juste, alors que ton père est professeur de mathématiques à l'université ! Fériel rit. — Oui, ce serait le comble ! — Allez, on rentre… Ils rentrent bras dessus, bras dessous. A la maison, c'est le fils aîné, Amine qui leur ouvre. — Maman n'est pas rentrée ? — Elle est allée faire des courses ! Il va poser son cartable au salon. Fériel le suit. — Je te montre mon sujet ? — Tout à l'heure, dit Salim, je suis fatigué… La fillette insiste. — Tu vois si c'est ce que j'ai répondu… Amine intervient. — Laisse papa, tu ne vois pas qu'il est fatigué ? — Bon, bon, dit Fériel, je te le montrerai après… Salim s'affale sur un fauteuil. — Ah, je suis éreinté… la circulation m'a épuisé… — Je t'apporte un café ? propose Amine. — Oui, s'il te plaît… Il soupire. — Une cigarette me ferait du bien ! Mais Amine et Fériel s'écrient. — Tu sais bien que ça t'est interdit ! — De toutes les façons je n'en ai pas… — Et ce ne sera certainement pas l'un d'entre nous qui ira t'en acheter… Amine revient bientôt avec un café. — Merci, dit Salim. Tandis qu'il sirote le café, il se rappelle la femme qu'il vient de voir, sur l'autoroute (à suivre...)