Les chauffeurs de bus se couvrent-ils entre eux, entre collègues ? Tout porte à le croire, si l?on doit se fier au témoignage d?un conducteur qui estimait, hier, que «le chauffeur Isuzu ne roulait pas à vive allure au moment de l?accident», alors que le témoignage de quelques rescapés rencontrés aux urgences du CHU Maillot avançait tout le contraire. Le mot «couverture» fait d?ailleurs partie du lexique de ce métier propriété exclusive des jeunes et autres adolescents, visiblement peu soucieux du Code de la route et des vies humaines qu?ils transportent chaque jour. Sinon comment peut-on expliquer un témoignage d?un chauffeur qui, de surcroît, roulait juste derrière le bus en question et faisant battre en brèche les aveux des rescapés. A moins que ces derniers n?aient été carrément groggy en remontant les douloureux souvenirs ! Ce qui était hier loin d?être le cas.