Une municipalité japonaise, hôte d'un festival d'horticulture, a été contrainte de détruire des milliers de fleurs, un policier s'étant aperçu qu'il s'agissait de plants de pavot. Une centaine d'employés d'une municipalité située au nord de Tokyo ont été mobilisés pour arracher et brûler un champ d'un hectare recouvert de pavots couleur lilas, a-t-on appris aujourd'hui, mercredi, auprès d'une responsable de la ville. Tout semblait pourtant prêt pour la tenue du Festival annuel d'horticulture de la ville fin mai, jusqu'à ce qu'un policier soit troublé par la ressemblance de certaines fleurs avec le pavot interdit au Japon, a-t-elle précisé. «On avait bien vu quelques-unes de ces fleurs ces dernières années, mais personne ne s'était rendu compte qu'il s'agissait d'une variété interdite... Nous sommes très surpris !», a-t-elle assuré. Les graines des fleurs présentées au festival sont importées de l'étranger et la ville va chercher à comprendre comment des graines de pavot ont pu s'immiscer dans le stock, a précisé la responsable. Le latex de la fleur de pavot peut être utilisé pour fabriquer de l'opium, une drogue interdite par la convention unique de l'ONU sur les stupéfiants.