Un journaliste algérien sur trois a un antécédent d'hypertension, de diabète ou de maladies cardio-vasculaires, a affirmé, hier, samedi, à Alger, le professeur Abdelkrim Berrah, président de la Société algérienne de l'hypertension artérielle (Saha). Le professeur Berrah, qui présentait devant des journalistes de la presse nationale les résultats d'une étude sur la prévalence de l'hypertension artérielle dans le milieu journalistique, a indiqué que sur le lot de journalistes concernés par cette étude (124 journalistes), dont la plupart sont âgés entre 35 et 50 ans, 92 d'entre eux présentaient une tension artérielle normale, alors que 18 autres sont des hypertendus chroniques, dont 6 ne se traitent même pas de cette maladie, alors que trois autres présentaient une hypertension masquée. Il a, par ailleurs, fait savoir que 74% des journalistes ont des antécédents familiaux, c'est-à-dire qu'ils ont un parent qui est soit hypertendu, diabétique ou qui a une maladie cardiovasculaire. «Ils (journalistes) ont à charge de faire en sorte que ce facteur reste à leur niveau et ne soit pas transmis à leurs enfants, à travers notamment la perte du poids, la pratique de l'exercice physique et le respect des bonnes habitudes alimentaires», conseille le professeur Berrah qui souligne aussi la nécessité de mesurer régulièrement la tension artérielle, même pour un individu qui n'est pas hypertendu. «L'auto-mesure de la tension artérielle chez soi a une meilleure valeur», indique le spécialiste.