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Importation du blé dur
«C'est une fatalité»
Publié dans Info Soir le 20 - 05 - 2008

Constat n «Il n'y a pas de pays au monde qui n'importe pas. Les meilleurs pays, ce sont ceux qui exportent et qui importent. Nous importons comme le reste du monde, et nous n'exportons pas comme le reste du monde.»
Cet aveu d'impuissance a été lancé, ce matin, par le ministre du Commerce, El-Hachemi Djaâboub, qui était intervenu sur les ondes de la Chaîne III.
M. Djaâboub a précisé : «Nous sommes condamnés à continuer à importer le blé dur. C'est une fatalité.» L'aveu sonne comme une mise en garde en direction des producteurs et des consommateurs. En clair, le blé dur et ses produits dérivés continueront à subir les fluctuations des prix sur les marchés internationaux. Les boulangers en connaissent les conséquences directes. Eux qui auraient payés chèrement la farine n'étaient les subventions décidées comme mesures d'urgence par le gouvernement, fin 2007. Si l'importation du blé dur est une «fatalité» pour le pays, ce n'est pas le cas pour les autres produits alimentaires. Pour relativiser les choses, en fait, M. Djaâboub déclare : «On peut, par contre, ne plus importer de la poudre de lait moyennant un programme qui s'étalerait sur 10 à 3o ans.» Un programme qui reste à réfléchir.
Tout compte fait, l'Algérie continue à payer une facture de plus de 20 milliards de dollars chaque année, pour l'importation des produits de première nécessité ainsi que les matières premières indispensables. Se voulant réaliste, le ministre affirme que «importer n'est pas un drame». «Il n'y a pas de pays au monde qui n'importe pas. Les meilleurs pays, ce sont ceux qui exportent et qui importent. Nous importons comme le reste du monde, et nous n'exportons pas comme le reste du monde», ajoute le ministre. Selon lui, il faut chercher «les avantages comparatifs dont dispose l'Algérie» pour les utiliser à attirer les capitaux étrangers, faire du partenariat, acquérir le savoir-faire afin de pouvoir produire pour la consommation nationale et pour l'exportation.
Le chantier est vaste. «Pour le produit industriel, je me dois d'être franc. En matière de normes et de compétitivité, nous avons beaucoup à faire pour essayer arriver à un niveau appréciable», a-t-il dit. Les produits agricoles ne sont pas mieux lotis. C'est le cas, par exemple, de la datte Deglat Nour. « Nous produisons quelque 200 000 tonnes par année et nous n'avons exporté, l'année dernière, que 14 000 tonnes seulement. «Là, il y a problème. Nous avons un produit prisé, mais que nous n'arrivons pas à mettre sur le marché international», reconnaît M. Djaâboub. Cette défaillance est due, explique-il, au fait que le circuit de commercialisation de ce produit, sur le marché national, est commandé par des «fournisseurs traditionnels très anciens». Des difficultés similaires empêchent les produits nationaux - quand ils existent - d'intégrer les marchés internationaux.


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