Cette obligation, basée sur le principe de la solidarité permettant à toutes les régions du pays et aux victimes potentielles de profiter de la couverture au moindre coût, trouve son assise juridique dans l'ordonnance 03-12 du 26 août 2003. Celle-ci vise «la couverture des effets de catastrophe naturelle et l'indemnisation des victimes, au profit de tout propriétaire, personne physique ou morale, autre que l'Etat, d'un bien immobilier construit et situé en Algérie». L'assise juridique sera appuyée quelque temps plus tard par des plans de communication collective, intervenant au lendemain du séisme de Boumerdès. La mobilisation (portes ouvertes sur les assurances, des conférences, des débats et des communiqués de presse écrits et audiovisuels) est sans précédent tant à l'intérieur des sociétés d'assurances qu'à l'égard du grand public. Mais «il est universellement admis qu'on ne communique jamais assez», regrette-t-on aujourd'hui dans les rangs des assureurs et l'action préventive peine à s'enraciner dans la société.