Résumé de la 27e partie n Salim rappelle à Nadia la promesse qu'elle lui a faite de n'épouser que lui. La jeune femme est confuse. Il hausse le ton. – Tu aurais dû m'écrire, tu aurais dû m'expliquer ! – A quoi cela aurait-il servi, puisque je ne devais plus te voir ? – Tu disais que tu m'aimais… – Oui, je t'aimais… Il secoue la tête. – Tu me l'aurais dit… – C'est le destin ! Il secoue de nouveau la tête. – Le destin, on le fabrique aussi… Je suppose que tu es heureuse ? Elle ne répond pas. – Tu ne veux pas me répondre. Elle lève vers lui des yeux mouillés de larmes… Ces beaux yeux qui l'ont tant charmé et surtout fait rêver. – Que veux-tu que je te dise ? – Je te demande si tu as été heureuse ! – Je te l'ai dit : j'ai perdu tragiquement mes parents… J'ai failli devenir folle ! – Tu me l'as dit… je veux parler de ta vie conjugale… As-tu au moins trouvé le bonheur avec ton mari ? Elle hausse les épaules. – Tu pourras peut-être me le présenter, dit-il ironique. Elle lui répond sur le même ton. – Tu veux le connaître ? – Pourquoi pas ? C'est le mari d'une amie chère ! – Je me suis séparée de lui… Salim sursaute. – Vous avez divorcé ? – Oui…Depuis plusieurs années… – Et tu vivais où ? – Avec mes parents… jusqu'à leur disparition… J'ai ensuite occupé leur appartement… Et tu veux savoir quand j'ai divorcé ? Deux années après mon mariage ! Il se lève. – Et tu ne me l'as pas dit ? – A quoi bon ? Je t'ai trahi… – Mais il n'était pas encore trop tard… Elle le regarde. – Tu m'aurais pardonnée ? – Bien sûr ! – Tu peux toujours le faire maintenant ! Il secoue la tête. – Maintenant, c'est trop tard ! (à suivre...)