«Les travaux de ce colloque ont été focalisés, à travers la concertation, sur les meilleurs voies et moyens à même de permettre une prise en charge efficiente des attentes de nos expatriés en matière de protection et de gestion consulaires et de pérenniser les liens indéfectibles qui les rattachent au pays», a tenu à préciser Hassan Rabehi, directeur général des affaires consulaires. Inégalement répartie dans les cinq continents, la communauté algérienne est concentrée en Europe, particulièrement en France, et «le durcissement des législations en matière d'immigration en Europe conjugué à la conjoncture économique et sécuritaire traversée par l'Algérie durant les années 1990, ont nourri les flux migratoires irréguliers et ont poussé de nombreux ressortissants, à se diriger vers l'Europe et vers de nouvelles destinations, notamment le Canada et les pays du Golfe», fera-t-il savoir dans son argumentaire et de maintenir qu'«au plan qualitatif et conséquence de politiques sélectives de l'immigration, des milliers de diplômés algériens ont quitté le pays. Cette hémorragie des cerveaux a profité principalement à la France, au Canada et aux pays du Golfe. L'évolution structurelle et sociale de notre communauté, ses différences catégorielles, la mobilité de ses membres ainsi que la présence de nombreux ressortissants binationaux ou en situation irrégulière sont autant de facteurs qui rendent de plus en plus difficile la maîtrise des statistiques.»