Echec n Depuis 2000, la SAA a, tout le temps, essayé de relancer le projet, en vain. Le projet assurance «obsèques» que devraient offrir les sociétés nationales d'assurances au profit des non-résidents nationaux qui décéderaient à l'étranger, est, apparemment, un projet mort-né depuis … l'an 2000. Depuis cette date, le débat engagé s'était axé, selon des cadres de l'assureur algérien, principalement sur le produit d'assurance à concevoir et sur le dispositif opérationnel à mettre en place pour rendre réalisable l'achat de cette couverture d'assurance par les Algériens résidant à l'étranger. Le projet en question n'a pu être concrétisé du moment que les compagnies d'assurances n'avaient pas de partenariat établi avec des sociétés d'assistance étrangères capables de les accompagner dans le montage de ce projet et du moment aussi que le problème de commercialisation persistait à la suite du refus catégorique d'implication des services consulaires dans la distribution du produit d'assurance à l'étranger et enfin en raison du fait que la loi sur les assurances ne prévoyait pas le service de la prestation d'assurance en nature. Ce n'est qu'en 2004 que le comité ad hoc chargé du projet, avait été réactivé. La SAA avait informé le comité qu'un projet «obsèques» était en cours de finalisation avec AXA Assistance France. Ce comité a soulevé cependant les problèmes liés à la commercialisation de ce produit à l'étranger et à l'encaissement de la prime en devises puisque les primes qui reviendraient à AXA Assistance sont payables en devises. En novembre 2005, la SAA a sollicité de la Banque d'Algérie une autorisation pour encaisser en devises les primes d'assurance obsèques» souscrite par la communauté algérienne établie à l'étranger et pour ouvrir un compte bancaire à l'étranger afin de recevoir ces primes, dans le respect de la réglementation en matière de contrôle de changes. Ne voyant rien venir, la SAA a relancé la demande d'autorisation tour à tour en avril 2006 et en octobre de la même année, et ce, sans suite jusqu'à ce jour malgré les relances du directeur général du Trésor et du ministre des Finances.