Rencontre n Un appel a été lancé aux chercheurs en vue de parachever «l'inventaire des espèces faunistiques et floristiques de la biosphère algérienne, notamment dans les zones humides» afin «de mettre en place un plan pour leur préservation permanente». Un séminaire technique et scientifique sur l'environnement a été organisé hier, mardi, à l'université de Tizi Ouzou avec pour objectif de sensibiliser les parties concernées sur les multiples dangers menaçant l'environnement national. Etalée sur deux jours, la rencontre regroupe des enseignants universitaires, des étudiants, des cadres de directions locales, des élus et des représentants d'associations écologiques. «Cette manifestation, qui en est à sa 4e édition, vise à informer les participants sur les dernières nouveautés ayant sanctionné les recherches scientifiques effectuées en matière d'environnement, considéré comme la préoccupation majeure de ce siècle», a indiqué un responsable de l'université. Aussi, est-il question de sensibiliser les citoyens, ainsi que l'ensemble des parties concernées sur les «dangers multiples menaçant l'environnement national de détérioration, dont la pollution, les gaz à effet de serre et les atteintes diverses aux ressources naturelles hydriques, animales et végétales», a-t-il précisé. A ce titre, ce responsable n'a pas manqué de lancer un appel aux chercheurs en vue de parachever «l'inventaire des espèces faunistiques et floristiques de la biosphère algérienne, notamment dans les zones humides» lancé depuis plusieurs années, afin, a-t-il dit, «de mettre en place un plan pour leur préservation permanente». Plusieurs interventions ont été faites à l'occasion par des enseignants universitaires qui se sont focalisés sur la «diversité biologique et la détérioration des systèmes environnementaux». Ils ont illustré leurs propos par la présentation de la situation réelle de certaines réserves naturelles protégées à l'échelle nationale, à l'image du parc d'El-Kala, dans la wilaya d'El-Tarf et celui de Belazma, à Batna, ou de la zone humide de Touggourt où sont déversés des rejets industriels, ont-ils déploré. Des intervenants ont fait également état de cas de détérioration au niveau des cédraies du mont de l'Atlas saharien à la suite de l'effet de serre.