Pour l'association El-Mouloudia, comme l'a indiqué le communiqué publié dans notre édition de jeudi, Drif n'est pas le dernier président d'avant 1977, mais le défunt Balamane. Drif Abdelkader, lui, se dit ne pas vouloir polémiquer, mais il ne s'empêchera pas de traiter El-Mouloudia de «verrue» et de «bâtarde» et que depuis 2001 le MCA vit dans un vide juridique et que le MJS devra remettre le club aux membres du conseil d'administration de 1977 qui, eux, procéderont à la tenue de l'assemblée générale constitutive pour la refondation du club. Et déjà le débat fait rage autour de la composante de la prochaine et éventuelle assemblée générale constitutive, puisque les deux parties présentent deux listes d'anciens dirigeants différentes (voir ci-après). Dans chacune des listes, il y a des noms qui sont écartés par rapport à l'autre. Ainsi, pour El-Mouloudia, on déplore l'absence de onze anciens membres du dernier conseil d'administration, dont Rachid Marif, le président d'honneur de l'association, et Abdelhamid Zedek, l'actuel président par intérim par exemple. Quant à la liste du groupe Drif, qui estime que la légalité a repris ses droits, treize noms n'y figurent pas comme le défunt Mouloud Djazouli, Hamid Zouba, Louali Mahfoud ou Bouchouchi, pour ne citer que ceux-là.