Sidi Bel Abbes Accusé d'attentat à la pudeur avec violence sur une mineure, le dénommé Y. Belhadj a été condamné à 10 mois de prison, après avoir interjeté appel pour casser la première condamnation. Les faits remontent au mois de février 2001 quand la mineure Hamida, accompagnée de sa mère, s?est présentée aux services de la police, munie d?un certificat délivré par un médecin légiste déclarant que la fille avait été victime d?un attentat à la pudeur et enceinte de 4 mois. Interrogée, Hamida avait déclaré aux policiers qu?en date du 17 septembre 2000, en allant au CEM, elle a été surprise par le dénommé Belhadj qui lui a ordonné de le suivre sous la menace d?un couteau. Il l?a conduite dans l?appartement familial où il lui a fait boire une limonade. Peu après, elle a ressenti des vertiges. Belhadj lui a ordonné de se déshabiller et a exercé un acte contre nature sur elle. Hamida a ajouté : «Quand il m?a libérée, il m?a menacée de me tuer si je prévenais ma famille.» Au bout de quatre mois, elle s?est rendu compte de l?arrêt des menstrues. Affolée, elle se confie à sa mère. Devant la cour et durant l?enquête préliminaire, l?accusé a nié toutes les accusations retenues contre lui, déclarant qu?il avait connu Hamida au mariage de sa s?ur. Pour ce qui est du tatouage qu?il a au niveau de la poitrine et dont a parlé Hamida, il a répondu que le beau-père de la victime avait séjourné avec lui en prison et avait vu son tatouage et que c?était lui qui le lui avait appris. L?avocat du ministère public a relaté l?affaire, déclarant que la victime avait voulu gonfler les faits, elle avait rapporté quelques points justes et d?autres faux. En se penchant sur le dossier, l?on comprend que la victime était réellement entrée dans l?appartement. L?accusé, pour sa part, a nié toute l?accusation. Avant de requérir la peine de 5 ans à l?encontre de l?accusé, il avait répondu qu?aucune violence n?a été exercée sur la victime. L?avocat de l?accusé, quant à lui, avait plaidé l?acquittement de son client, mettant en exergue l?état de santé de ce dernier qui, selon le certificat médical, présente une impuissance sexuelle. Belhadj avait déjà été accusé dans deux affaires similaires et avait été acquitté dans l?une d?elles. Après Salima, Hamida..., à qui le tour ?