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La parole aux non-fumeurs
Publié dans Info Soir le 09 - 06 - 2008

Avis n Dans le débat sur le tabac et ses conséquences, il est toujours utile de savoir ce qu'en pensent ceux qui n'y ont jamais touché.
Mohamed, un homme d'un âge certain originaire d'Oran, affirme que son défunt frère, décédé d'un cancer dû au tabac, dépensait 8 400 DA par mois juste pour la cigarette. «J'ai été sidéré en découvrant qu'il devait près de 8 000 DA au marchand de tabac chez lequel il s'approvisionnait. Et c'est à partir de là que j'ai constaté qu'il dépensait une fortune pour la cigarette qui a fini par le tuer», révèle-t-il. Nombre de voyageurs affirment qu'ils ont arrêté le tabac.
A 34 ans, Sid Ali d'Alger n'a jamais fumé et ne compte pas le faire. Il suggère carrément de «fermer les usines de cigarettes». Le Dr Terkmane lui explique que la Snta est classée 2e société en termes de bénéfices après Sonatrach. Il lui apprend également que sur les «4 000 produits chimiques que compte le tabac, 50 sont cancérigènes (les goudrons ..)». «Les pouvoirs publics doivent faire quelque chose. Il faudrait donner à l'enfant dès son plus jeune âge des conseils», intervient Mme Zahra, enseignante à l'école paramédicale d'Oran avant d'ajouter : «Si les étudiants voyaient toutes les pathologies dues au tabac, ils arrêteraient de fumer. Il y a de plus en plus d'infarctus du myocarde chez les hommes et les femmes aussi. «Samia a un magistère en finances mais a changé de créneau. Elle est gérante d'un institut de beauté et d'esthétique à Oran. Elle a perdu en 2006 son père d'un cancer dû au tabac. «Avec l'ablation de l'estomac et la chimiothérapie, il a souffert et nous aussi. Un calvaire qui a duré 6 mois. Mon frère aîné, qui était un gros fumeur a diminué sa consommation de tabac depuis la maladie de mon père. Je souhaite qu'il cesse de fumer», espère-t-elle avant d'affirmer qu'elle croit savoir que «les filles du Centre fument beaucoup plus que les oranaises». Les intervenants évoquent le phénomène du fumeur passif qualifié par le docteur Terkmane de «cas le plus grave». «Quand il y a 4 cigarettes allumées dans un endroit fermé, il y en a une pour le non-fumeur. Les lois doivent protéger ce type de ‘'fumeur''. Pour moi c'est un homicide volontaire», commente-t-il en donnant l'exemple de ce voyageur ex-fumeur qui a perdu sa femme qui n'avait jamais fumé mais avait été atteinte d'un cancer du poumon à cause de la fumée de sa cigarette. «On dénombre 9 cancers du poumon dus à la cigarette et dans l'écrasante majorité des cas, il s'agit de tabagisme passif. L'Etat doit protéger les non-fumeurs. Interdire ne suffit plus maintenant. Il faut aller à la sanction», suggère-t-il. Selon le Dr Moussaoui, un quart des jeunes fument à partir de l'âge de 10 ans. Ils commencent par des mégots ramassés par terre pour arriver aux paquets de cigarettes de marque. Selon Mme Zahra, les femmes, dans certaines corporations (université, certaines entreprises..), fument de plus en plus. Elles considèrent le fait de fumer comme un signe d'émancipation et d'égalité avec l'homme.


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