Le prix algérien de la qualité a été attribué, dimanche dernier, au groupe pharmaceutique Saïdal. Une façon de reconnaître les efforts consentis par le P-DG Ali Aoun et son équipe ambitieuse, alors qu?il y a huit ans, cette entreprise nationale était menacée de dissolution. Ce prix, institué par le ministère de l'Industrie, est constitué d'un trophée honorifique, d'un diplôme d'honneur et d'une récompense pécuniaire de 2 millions de dinars. Il a été remis après une évaluation faite par un jury sur 23 entreprises candidates. L?appréciation a porté sur les performances de ces entreprises dans la mise en place de la qualité totale sur l'ensemble de leurs activités. La citoyenneté, l?environnement et d?autres critères relevant du management et de la qualité ont été pris en compte. Dans une première étape, 16 entreprises ont été retenues. Pour pouvoir les départager, le jury, composé d?éminentes personnalités du monde économique, a décidé de lancer un audit approfondi. Après les délibérations, le prix a été décerné au groupe Saïdal. «C?est une fierté et un encouragement pour tous les travailleurs qui ont fourni des efforts considérables», souligne M. Aoun, visiblement très satisfait de cette récompense dûment méritée. Il ajoute cependant que cette étape «euphorique» les poussera vers plus de concentration et de travail pour atteindre les objectifs tracés par l?entreprise. Il est à rappeler que le groupe a déjà reçu plusieurs prix, notamment le trophée de manager de l?année 1999, attribué par le jury de l?Institut supérieur de gestion. Trois ans après, Ali Aoun a été récompensé pour sa gestion efficace qui a aidé le groupe à remonter à la surface et pour avoir réussi sa restructuration et remis sur de bonnes voies cette entreprise dont on prédisait la dissolution. Actuellement, Saïdal se compose de quatre filiales, il gère des investissements et des projets de partenariat avec des laboratoires étrangers de renommée. Le groupe couvre plus de 40 % des besoins du marché algérien.