Résumé de la 1re partie A la foire, la veuve et son fils rencontrent un petit homme qui les emmène chez des nains.La mère de ces derniers leur demande une faveur. Ils restèrent là trois jours et trois nuits à soigner le père, mais ils ne trouvaient pas le temps long et s'imaginaient être là seulement depuis trois heures. Le père fut bientôt guéri. Il dit à la veuve et à son fils : «Venez avec mon épouse et moi-même. Nous vous donnerons une maison et tout ce qu'il faut pour bien y vivre.» Ils descendirent et furent bien étonnés de ce qu'ils voyaient : il y avait là une grande maison, avec de beaux meubles, de la vaisselle abondante et de bons lits avec des couvertures. Par la fenêtre, on voyait une prairie bien verte, avec des vaches et des b?ufs qui paissaient. «Tout cela est à vous, dit le père des nains. Vous le méritez puisque vous m'avez sauvé la vie. Mais je dois vous avertir qu'un grave danger vous menace. Dans huit jours, quelqu'un viendra ici. C'est mon père. Il est vieux et très méchant. Il viendra ici pour vous effrayer et tenter de vous chasser. Si vous refusez de partir, il vous tuera après avoir prononcé contre vous toutes sortes de malédictions. Mais je vais vous dire ce qu'il faut faire : quand vous l'entendrez arriver, que la mère se place au pied du lit tandis que le fils se cache en dessous. Mon père aura un énorme couteau et un revolver à sept coups, mais quand il tirera, jetez-vous par terre et il ne pourra vous atteindre. Il essaiera alors de vous tuer avec son couteau et c'est alors que votre fils interviendra. Mais, je vous l'assure, s'il vous attrape, il vous tuera.» La huitième nuit, la mère et le fils entendirent un grand bruit et commencèrent à trembler. Ils virent le vieux qui tempêtait et jurait. «Ah ! criait-il, je vous vois et vous êtes à moi !» Il les poursuivait l'un et l'autre. La mère se plaça au pied du lit tandis que le fils se cachait dessous. Il tira sept coups de revolver, mais la veuve s'était jetée par terre et elle ne fut pas atteinte. Alors, le vieux brandit son couteau, qui était presque aussi grand que lui, et se précipita vers la pauvre femme. Mais, à ce moment-là, le fils sortit de sous le lit et lui coupa la tête. Alors, à cet instant précis, arrivèrent des nains en grand nombre, ils étaient sûrement plus d'une centaine. Ils riaient et dansaient de joie en répétant : «Que s'est-il donc passé ici ? Que de plaisir nous allons avoir ! Il est mort, le barbare, le cruel qui nous tyrannisait ! Nous allons faire la fête. Nous danserons et nous planterons un arbre en signe de notre liberté.» Et les nains manifestaient bruyamment leur joie. Quant à la veuve et son fils, ils vécurent tranquillement dans la maison que leur avaient donnée les nains et ils ne manquèrent de rien.