Résumé de la 9e partie n La quatrième victime de Landru, une ancienne gouvernante, disparaît également dans la cuisinière de Vernouillet. Dans l'entourage de la villa de Vernouillet, on commence à s'interroger. Qui est ce barbu, qui vient ici avec des femmes et qui repart tout seul ? Et cette drôle d'odeur qui sort de la cheminée et qui gêne tout le monde ? Certes, Landru – qui se cache sous une fausse identité – fait tout pour rassurer ses voisins, mais on ne le croit qu'à demi-mots… Comme Landru est un homme prudent, il décide de se retirer. Il renonce donc à la maison de Vernouillet. Il ne se retire pas du crime, mais il décide juste de changer de cadre. Il va voir plusieurs maisons à louer et tombe, à Gambais, à une quarantaine de kilomètre de Paris, sur une jolie villa au joli nom de L'Ermitage. La maison est noyée dans un grand jardin où poussent des lilas. Les voisins les plus proches sont assez éloignés. Un lieu idéal pour un criminel ! Une lettre dans la presse et une réponse arrive. «Je m'appelle Berthe-Anna Héon. J'ai cinquante-cinq ans. Je suis femme de ménage, mais j'ai des économies qui me permettent de vivre à l'aise…» Cinquante-cinq ans, c'est vieux. Mais Landru ne retient qu'un mot : la dame a des économies… Et si elle a économisé tout au long de sa vie, c'est une véritable fortune qu'elle a amassée… La rencontre a lieu. — Vous me plaisez, dit Landru qui sait jouer son numéro de charme — C'est vrai… — Je viens d'acheter une maison à Gambais… — Gambais, c'est où ? — C'est un village à une quarantaine de kilomètres de Paris… Madame Héon veut plus d'informations. — C'est dans le village ? — Non, c'est assez loin… C'est une coquette maison, avec un beau jardin plein de lilas ! — J'aime les jardins ! — Alors je suis sûr que vous vous y plairez… La dame comprend que Landru l'invite à habiter avec lui. — Je ne pourrais accepter d'aller avec vous… — Mais je vous propose le mariage ! Elle rougit. — Le mariage ! — Oui… A moins que je ne vous plaise pas… — Oh, si, vous me plaisez ! — Alors, nous allons visiter notre future maison… Et quand nous reviendrons à Paris, nous régulariserons notre situation ! — J'irai avec vous jusqu'au bout du monde ! Et Landru notera dans son carnet : deux allers pour Gambais, un seul retour (à suivre)