Résumé de la 7e partie n Landru a trouvé une nouvelle candidate au mariage. Elle possède une fortune. Quant à lui, il lui fait miroiter une vie heureuse. Nous allons vivre dans notre maison de Vernouillet, dit-il. La dame est heureuse. — Ce sera notre nid d'amour, dit-il Il lui fit une proposition. — Vends tout ce que tu possèdes et dis adieu à ta vie de solitude ! Or, Thérèse Laborde-Line possède un mobilier de luxe. — Mes armoires, mes tables, mon argentier… — Vends tout ! Elle le regarde. — Ce sont des meubles de qualité ! — Nous en achèterons de nouveaux ! — On pourrait les emmener chez toi ! — Non, non, il faut couper avec le passé ! Tu ne peux commencer une nouvelle vie avec des anciens meubles ! La femme sourit. — Tu as raison ! Elle vend tous ses meubles et prend ses économies avec elle. — Ne parle à personne de notre départ à Vernouillet. Je veux que tout se passe dans l'intimité la plus stricte ! — Oui ! Dans son carnet, où il consigne ses dépenses, Landru notera : « Départ à Vernouillet, deux allers, un seul retour. » A Vernouillet, Thérèse est charmée. — Comme c'est beau ! — ça te plaît ? — Beaucoup ! ça nous changera de Paris. Landru fronce les sourcils. Paris c'est devenu pour lui un lieu où il doit se cacher et vivre sous de fausses identités.. — Ici, nous serons bien ! Il lui fit visiter les lieux. Elle est impressionnée par la cuisinière. — Elle est immense, dit-elle. A quoi pourra-t-elle nous servir ? Une petite ferait l'affaire. Landru sourit. — Elle va nous servir beaucoup… Peu après, la cheminée de la maison de Vernouillet se mit à fumer. Une fumée nauséabonde, comme si on brûlait des graisses. Les voisins sont assez éloignés, mais ils sont incommodés par l'odeur. — Que peut brûler notre voisin ? Mais comme pour la première victime, Jeanne-Marie Cuchet, personne ne songe à porter plainte. (à suivre...)