Action n 18 contrats de performance ont été signés, hier, entre le ministère de l'Environnement et des entreprises industrielles. «La condition de l'environnement doit être une question centrale. C'est une préoccupation extrêmement importante, non seulement pour les dirigeants et les cadres d'entreprises, mais aussi pour les travailleurs, en vue d'améliorer le cadre économique et écologique de la société industrielle», a affirmé Cherif Rahmani en marge de la cérémonie de signature de ces contrats de performance au siège de son département. Le ministre a émis le souhait de voir également «les citoyens qui vivent à proximité des entreprises industrielles, s'investir davantage dans la protection de l'environnement, et ce, dans le souci d'assurer un climat environnemental sécurisé pour le bien-être de tous». M. Rahmani a, par ailleurs, expliqué que le contrat de performance environnementale a une finalité explicite, celle de «mettre en exergue l'engagement des responsables des entreprises à mettre en œuvre un programme de dépollution». Ce programme, qui s'étalera sur trois années, «permettra le respect de la réglementation environnementale actuellement en vigueur». Il a aussi pour ambition de «préparer le secteur de l'industrie à adopter des méthodes de management environnemental mondialement reconnues». «Aujourd'hui, toutes les entreprises du monde ont un indicateur de performance écologique et économique et l'Algérie est en train de suivre une démarche positive en ce sens», a-t-il indiqué. Pour étayer ses propos, M. Rahmani a mentionné que sur les 100 contrats de performance déjà signés avec les entreprises nationales et internationales publiques et privées, 25 entreprises ont obtenu la certification ISO de performance et 25 autres vont avoir cette distinction dans les jours à venir. Cela veut dire, explique M. Rahmani, que «nos entreprises se rapprochent des normes internationales». Le premier responsable du secteur a rappelé, en outre, que le système fiscal en Algérie implique des mesures ayant pour objectif de réduire les taxes au profit des entreprises activant dans la dépollution et dans la réduction de l'émission des déchets toxiques. A propos de la cimenterie de Meftah ( Blida), le ministre a signalé que cette usine ne produit plus d'amiante et qu'elle sera spécialisée seulement dans la production du ciment. Le contrat de privatisation signé avec l'entreprise française vise à protéger l'environnement, conformément aux normes d'écosystème internationales, a-t-il enchaîné. Pour ce qui est du problème de la désertification, le ministre a indiqué qu'un plan national scientifique et technique contre la désertification a été mis en place, précisant que ce projet en phase de préparation va être examiné par le gouvernement et se trouve actuellement «entre les mains d'éminents experts étrangers».