Au total, pas moins de 50 entreprises ont acquis la certification ISO pour la qualité environnementale en Algérie. Dix-huit contrats de performance environnementale ont été signés hier entre le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme et des entreprises publiques et privées. Ces entreprises sont issues des secteurs de la chimie, de la pharmacie, de la manufacture, des matériaux de construction, de la chaudronnerie, des textiles, du gaz industriel et de l'agroalimentaire. La cérémonie de signature a eu lieu hier, au siège du ministère à Alger. Ont pris part à cette rencontre, les présidents des directoires des sociétés de gestion des participations, les présidents-directeurs généraux des entreprises signataires (2 à Alger, Blida, 4 à Béjaïa, 3 à Skikda, 2 à Sétif, 3 à Annaba, Oran et 2 à Tlemcen), les industriels, les présidents de Confédérations algériennes du patronat, les Syndicats ainsi que des Organisations non gouvernementales. Le contrat de performance environnementale a une finalité qui consiste à définir l'engagement des responsables des entreprises à mettre en oeuvre un programme de dépollution. Ce programme, dont la mise en oeuvre s'étalera sur trois années, permettra le respect de la réglementation environnementale actuellement en vigueur. Il a également pour ambition de préparer le secteur de l'industrie à adopter des méthodes de management environnemental internationalement reconnues. Le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, Chérif Rahmani, qui a présidé la cérémonie de signature, a déclaré que «la question de l'environnement est devenue centrale dans notre pays». Il poursuivra qu'«il y a 25 entreprises nationales ayant déjà acquis la certification ISO pour la qualité environnementale.» Le ministre en charge du secteur a fait savoir qu'«un autre lot de 25 entreprises nationales est en voie d'obtenir cette certification. Ainsi, elles sont au total 50 entreprises certifiées ISO.» Il enchaînera: «Nous, nous rapprochons des normes universelles.» Chérif Rahmani a souligné, au passage, qu'il a créé, dans chaque entreprise signataire du contrat de performance pour la qualité environnementale, une cellule de l'environnement. Elle est chargée de veiller, notamment sur la réduction du taux des déchets de ces entreprises ainsi que la résorption des gaz à effet de serre. Le respect de l'environnement est devenu, au fil des années, une préoccupation majeure des services publics. Le ministère en charge de l'environnement oeuvre depuis son installation, en 2003, à mettre en place des mesures efficaces et cohérentes en matière de traitement des déchets et de résorption des excédents structurels. Le département de l'environnement est particulièrement sensible à tous les enjeux environnementaux et se dote de services et équipements à la hauteur de ses exigences.