Pas moins de 18 contrats de performance environnementale ont été signés hier avec des groupes industriels au siège du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme. En présence des présidents de directoire de société de participations, des entreprises, des industriels, de syndicats et des présidents de confédérations algériennes du patronat, la cérémonie est venue couronner l'engagement du monde économique à intégrer la notion de management environnemental dans leur gestion. « Le contrat de performance environnementale a une finalité explicite, celle de mettre en exergue l'engagement des responsables des entreprises à mettre en œuvre un programme de dépollution », explique le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, Cherif Rahmani. Et de rappeler que pas moins de 25 entreprises nationales ont acquis la norme Iso qui est une qualification standard universelle et que 134 contrats de performance sont en voie de réalisation. « Il s'agit d'entreprises privées et publiques, petites et grandes, et cela démontre l'intérêt porté à l'environnement par le secteur économique. D'ailleurs, l'administration et les gouvernements ont établi une stratégie basée sur l'étude d'impact et de danger avant de réaliser une industrie », dira le ministre. Les directeurs de l'environnement des wilayas ont été invités à aider ces entreprises et à ces dernières, il est suggéré de former leurs cadres sur les questions de l'environnement. « Nous avons identifié avec vous les maux et les stratégies à adopter, c'est à vous de décider de revenir à des impacts limités sur la nature », précise-t-il. Parmi ces 18 entreprises, on note Vitajus, Agrofilm, Schneider Electric, Pharmal à Annaba et dans divers des secteurs d'activité. « Aujourd'hui, il existe deux indicateurs de performance d'une entreprise à travers le monde : un indicateur économique et un autre écologique. Et tout le monde y gagne », conclut Chérif Rahmani.