«Si la situation n'était pas aussi grave, je ne viendrais pas à cette conférence de presse», dira d'emblée Mohamed Chelha, figure connue et membre fondateur de la Fondation Braham-Derriche qui a tenu à être présent à ce point de presse organisé par des membres de l'assemblée générale de l'association El-Mouloudia. Pour Chelha, il est inadmissible de dissoudre une association officielle et possédant son agrément des autorités publics sur une simple décision, sans passer par les voies légales. Concernant la composante de la nouvelle assemblée générale constitutive du MCA, Chelha a dénoncé le fait d'exclure les fils des membres fondateurs du Doyen, l'absence d'une enquête de moralité sur les membres introduits dernièrement et surtout l'exclusion de Abdelkader Drif qui a été délégué par le ministère de la Jeunesse et des Sports dans le processus de récupération du sigle. Avec simplicité et beaucoup de conviction, Chelha est revenu sur quelques pans de l'histoire riche du MCA et de son impact dans le mouvement sportif national avant même la naissance du FLN avant de conclure : «Ce qui s'est passé est une infamie et Dieu ne pardonnera jamais à ceux qui ont amené le MCA à cette situation !» Mise au point «L'association El-Mouloudia doit présenter ses bilans et s'autodissoudre par ses représentants de manière légale. Les pouvoirs publics doivent exiger cela, la loi est claire là-dessus. D'autre part, l'assemblée générale du MCA, sans la présence des fils des membres fondateurs, MM. Aouf, Djazouli, Djaout et Derriche, ainsi que Drif, Benmerabet et Ketrandji, serait une véritable infamie. Un arbre ne peut vivre sans ses racines. Je combattrai de toutes mes forces ce déni de justice.»