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Le cinéma algérien et la tragédie nationale
Manque de crédibilité scénaristique
Publié dans Info Soir le 25 - 06 - 2008

Témoignage n La tragédie algérienne, avec ses contradictions et ses complexités, ses non-dits et ses tabous, suscite toujours l'intérêt des cinéastes.
Les films consacrés à la tragédie algérienne – Rachida de Yamina Bachir Chouikh, Douar N'ssa de Mohamed Chouikh, El-Manara de Belkacem Hadjadj, ou encore Dix millions de centimes de Bachir Derraïs – n'ont pas réussi à capter l'intérêt des spectateurs et encore moins celui de la critique, parce que le contenu de ces œuvres n'était pas convaincant.
En parlant de contenu, on parle d'emblée de scénario. En effet, les scénarios proposés, et qui racontent les années 1990, étaient, pour la plupart, décousus, parfois en décalage avec la réalité elle-même, en contradiction avec le vécu douloureux et traumatique enduré par les populations concernées. La correspondance entre ces films et l'histoire elle-même n'était pas vraiment effective. L'approche était superficielle, sommaire et parfois creuse. Elle manquait carrément de pertinence, donc de réalisme.
Un travail reste alors à faire dans ce domaine-là, sachant que le cinéma, à l'instar de la littérature, est la mémoire d'une société qui le pratique et dans laquelle celle-ci se projette ; et pour consigner notre mémoire en image, il faudrait plus de rigueur, de crédibilité et de méthodologie, en un mot du sérieux. Actuellement, un jeune cinéaste algérien, Lazhar Gatt, qui, après la photographie, passe à la caméra, prépare un film sur le thème Tahya El-Djazaïr. Ça sera un long-métrage qui ambitionne de proposer un autre regard sur cette période charnière dans l'histoire de l'Algérie.
Ainsi, Tahya El-Djazaïr semble vouloir apporter une pierre à un édifice qui reste à construire, c'est-à-dire un témoignage de plus sur les années noires de l'Algérie qui viendrait s'ajouter aux autres.
Ce film qui se basera sur des histoires vécues et des témoignages, s'ajoutera à tant d'autres qui, jusqu'à présent, ont été réalisés, mais qui, à défaut de crédibilité scénaristique, n'étaient pas, pour la plupart, persuasifs. Espérons alors que Tahya El-Djazaïr répondra aux attentes de la critique et des spectateurs.
Car si des écrivains, comme Aziz Chouki qui, dans L'étoile d'Alger, raconte le parcours d'un jeune Algérois qui voulait être chanteur et qui finalement est devenu un terroriste notoire, ont réussi à traduire par l'imaginaire littéraire les déconfitures de la décennie noire, il se trouve que les cinéastes qui se sont lancés dans pareille aventure ont échoué dans leur entreprise à savoir d'adapter la tragédie à l'écran.


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