Résumé de la 24e partie n Le juge d'instruction n'en a pas fini avec Landru qui, en dépit des preuves réunies contre lui, continue à nier. Le juge doit se calmer. Landru, lui, reste imperturbable, comme s'il était assuré de son bon droit. Et ce comportement agace encore davantage le juge. — Venons maintenant aux perquisitions effectuées dans les différents domiciles que vous avez occupés. Landru cherche à plaisanter. — On a provoqué une forte émotion chez ma compagne ! Le juge l'arrête, sèchement. — Je ne parle pas de votre domicile parisien, mais des villas que vous avez louées à Vernouillet et à Gambais… Landru hoche la tête. — Ah… je n'y ai résidé que temporellement ! — Vous vous rappelez ces villas ? — Bien sûr ! — Pourquoi les avoir louées sous de faux noms ? — Je l'ai déjà expliqué… J'étais recherché, je ne voulais pas qu'on découvre ma véritable identité ! Le juge fronce les sourcils. — Ce n'était pas plutôt pour effacer vos crimes ? Landru prend un air indigné. — Je n'ai tué personne ! — Ah, oui… Et les vêtements retrouvés ? — Ils étaient là avant moi… — Et les ossements humains découverts, un peu partout, notamment dans la cuisinière ! Landru secoue la tête. — Je n'ai rien à voir avec tout cela ! — Et pourtant, c'est vous qui avez occupé ces logements ! Landru ne trouve rien à dire. Le juge continue. — Et les squelettes de chiens ? — Je ne sais pas d'où ils proviennent ! — Eh bien, moi je vais vous le dire : ces chiens appartiennent à mademoiselle Marchandier… — Je ne connais pas cette femme ! — Et pourtant, son nom figure sur votre calepin… A son propos aussi, vous avez noté : deux allers pour Gambais, un retour pour Paris… — Je ne m'en souviens pas ! Le juge pointe un index accusateur. — Des témoins affirment que vous lui avez promis le mariage ! — Je vous dis que je ne m'en souviens pas ! — Quant aux chiens, ils lui appartiennent… Vous avez tué et la maîtresse et ses animaux ! (à suivre...)