La Cinémathèque algérienne organise du 1er au 7 juillet, en collaboration avec la filmathèque Mohamed-Zinet (Riad El-Feth), un cycle de projections en hommage au cinéaste italien disparu, Dino Risi. Ainsi, chaque jour, à 18h, est présenté aux cinéphiles algérois un des meilleurs films ayant marqué sa filmographie – elle est estimée à 80 films – comme Pauvre mais beau (1959), l'Homme aux cent visages (1959), Un amour à Rome (1960), Le Fanfaron (1962), Les Monstres (1963), Les Séducteurs (1980), ou encore Le fou de guerre (1985). Autant de films que d'histoires. Une sélection de premier choix a été retenue à cet effet. Dino Risi découvre le cinéma grâce à un ami, fils du consul de Grèce qui possède une carte donnant accès libre et gratuit à toutes les salles de cinéma. Il se passionne également pour le 7e art, surtout lorsqu'il rencontre en 1940 le réalisateur Alberto Lattuada ; celui-ci lui propose d'occuper le poste d'assistant réalisateur sur le film de Mario Soldati, Le mariage de minuit, puis sur le sien, Giacomo l'idealista. Ainsi, commence l'aventure de Dino Risi dans l'univers du cinéma. Il se met alors, après la Seconde Guerre mondiale, à écrire des critiques cinématographiques dans la presse locale. Puis, il réalise une trentaine de documentaires et de courts-métrages. Vite, il est repéré par le producteur Carlo Ponti. Plus tard, après s'être essayé à l'écriture des scénarios, Risi marque, en 1952, son passage au long-métrage, avec Vacanze col gangster, suivi l'année suivante par la comédie Vialle della speranza. Le succès arrive avec Pauvre mais beau. Mais la véritable consécration intervient en 1960 grâce à l'Homme aux cent visages. Le cinéma italien consolide la légende de Risi. Il lui donne la pleine mesure de son talent.