En Algérie, l'estampille «.DZ» ne fait pas le poids devant le «.Com». «Il n'existe que 1 400 sites avec le .DZ, ce qui est considéré comme très peu comparativement au .com», déclare Youcef Mentalechta, ancien directeur du programme informatique de l'Unesco, en marge de la journée «E-gouvernance et TIC, présent et perspectives», organisée dernièrement par le World Trade Center Algeria. Cette désaffection pour le «.DZ» est toutefois difficile à expliquer. Certains accusent le Cerist d'avoir créé un climat de suspicion par sa désorganisation alors que d'autres estiment que les providers encouragent l'évasion vers le «.Com» pour une histoire de plus-value à engranger auprès des hébergeurs étrangers. La réalité, aujourd'hui, fait que sur les 3,5 milliards de pages web, il n'existe que très peu de production nationale et pis encore, un grand nombre de sites algériens n'arrivant pas à faire dans la réactualisation, ferment carrément boutique. Pour illustrer parfaitement la longue léthargie du «. DZ», il y a lieu de relever que les 1 400 sites algériens, esthétiquement médiocres, ne font pas le poids devant ceux des autres pays. Pour mesurer l'écart, force est de reconnaître qu'en France, il existe plus de 4 500 000 sites répertoriés dans le domaine «.Fr». De son côté, l'Internet chinois est en pleine croissance avec plus de 1 200 000 sites en mandarin pour plus de 150 millions d'internautes. Parlant de nos voisins, nous sommes encore loin dans le rétroviseur : 6 000 au Maroc et 4 000 sites en Tunisie.