Résumé de la 1re partie En 1997, les policiers de Durban réalisèrent qu?une seule et même personne étaient responsable de plusieurs crimes. Toutes les victimes, des femmes noires entre 20 et 30 ans, avaient été découvertes dans la région des plantations de cannes à sucre de Phoenix et du Mont Edgecombe, près du township de Kwamashu. Elles avaient toutes étaient trouvées dans un périmètre de 3km dans les plantations, certaines à peine à quelques mètres les unes des autres. Elles avaient toutes été attachées, étranglées et bâillonnées avec leurs sous-vêtements. Micki Pistorious quitta Johannesburg pour rejoindre le superintendant Veldhuizen à Durban afin de dresser le profil du tueur. En étudiant les meurtres, elle remarqua que l'assassin avait un rituel très particulier et précis, dans sa façon de tuer et d'attacher ses victimes. «Normalement, il n'aurait pas eu besoin d'attacher ses victimes, parce qu'elles n'offraient aucune résistance, vu qu'elles étaient inconscientes ou déjà mortes. Mais il les attachait quand même. Il leur liait les pieds et les mains dans le dos, leur entourait la tête avec un morceau de leur vêtement et, finalement, enfonçait un bout de tissu dans leur bouche. Tout cela était inutile». Micki Pistorious conseilla aux policiers de patrouiller dans les champs de cannes à sucre. Comme les cannes mesurent plus de deux mètres de haut, on utilisa des chiens. Ceux-ci permirent de découvrir sept nouveaux corps ! Tous étaient décomposés, mais à des stades différents. Sur le plus récent d'entre eux, les policiers effectuèrent un prélèvement d'ADN grâce à un mégot de cigarette fumé à la fois par la victime et par le tueur. A l'étude des rapports d'autopsie, Micki Pistorious compris que le tueur était zoulou : toutes ses victimes avaient été ligaturées selon un rituel sexuel zoulou, «l'ukuzoma», un mode contraceptif. Elle assura que le tueur était un homme «de la région», voire un voisin, car toutes les femmes l'avait suivi dans les champs de cannes sans offrir de résistance, comme si elles le connaissaient. De plus, il semblait connaître les champs comme sa poche. Les champs de cannes à sucre sont denses et hauts (environ 2,50m). On y trouve des serpents, des rats et des scorpions. Lorsqu'une femme était entraînée à l'intérieur d'un de ces champs, il était vraiment difficile de retrouver son corps. Et si elle avait crié, personne ne l'aurait entendue, car il n'y a personne aux alentours.(à suivre...)