Patrimoine n Près d'une vingtaine d'associations musicales prennent part à la 2e édition du festival national de Sanaa. La musique Sanaa, un genre musical dérivé de la musique arabo-andalouse, continue encore à susciter de l'intérêt auprès des jeunes et, du coup, à présenter beaucoup de talents assurant ainsi sa continuité. La 2e édition du festival national consacré à ce genre musical s'est ainsi ouverte au bonheur des mélomanes et surtout des adeptes du patrimoine musical andalou, jeudi à la rotonde du palais de la culture Moufdi Zakaria. Ce rendez-vous musical, entièrement voué à la seule divulgation de ce considérable et précieux héritage musical, s'étalera jusqu'au 18 juillet. Cette manifestation à laquelle prennent part près d'une vingtaine d'associations se décline sous la forme d'un concours. Les formations lauréates seront sélectionnées pour participer à la prochaine édition, la 3e, du festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes. Selon le commissaire du festival, Mokdad Zerouki, «cette manifestation se veut la suite de la 1e édition. On essaie toujours de s'améliorer. Il s'agit d'évaluer le potentiel des associations, découvrir de jeunes et nouveaux talents, et cela dans le seul but d'améliorer le niveau de ces associations, dans un esprit de compétitivité. Des jeunes seront amenés à se mesurer aux grands. Les lauréats du festival prendront part à la prochaine édition du festival international de la musique andalouse. «Il est à noter également que les associations jouent un rôle très important dans la sauvegarde du patrimoine musical arabo-andalou. Ainsi, pour Mokdad Zerouki, ces associations jouent un rôle fondamental dans la préservation du legs musical andalou, en œuvrant d'une manière active à sa promotion et à sa vulgarisation. Grâce alors à l'abnégation de ces associations, il est heureux de voir cette musique continuer à se perpétuer parmi les jeunes talents et fleurir dans différentes régions comme El Ghouat, Skikda, Biskra… Au programme de cette manifestation, il est à noter un hommage qui sera rendu, et ce à la clôture, à Hadj Moulay Ahmed Benkrizi de Mostaganem, grande figure de la musique andalouse. La soirée de clôture sera également animée par l'orchestre national lequel sera dirigé par Rachid Guerbas. Il est à souligner enfin que les critères déterminants sur lesquels seront jugés les participants sont : l'authenticité des textes interprétés, la présentation et la présence sur scène (costume, tenue sur scène), l'interprétation vocalique (le chant), la musique (l'orchestration)… Autant de critères viendront objectivement mesurer le jeu de chacune des associations.