Dans l'Etat hébreu, on se pose des questions quant à son identité. On en débat même. Dans ce sens, la justice israélienne a repoussé un recours d'un groupe de personnalités laïques de différentes origines demandant que la mention «israélien» soit inscrite sur leurs papiers d'identité au lieu de «juif», «arabe», «russe» ou autre. Les pétitionnaires avaient déposé un recours pour être reconnus comme membres du «peuple israélien», indiquant qu'ils refusaient toute autre mention d'appartenance à un groupe national ou religieux. La carte d'identité israélienne ainsi que le registre d'état civil porte obligatoirement la mention du «groupe national» pour faire la distinction entre juifs et non juifs. Il y a 136 «groupes nationaux» reconnus par la loi israélienne, en premier chef celui de «juif», mais aussi ceux de minorités religieuses. Le groupe a annoncé avoir recueilli des milliers de signatures sur une pétition intitulée «Je suis Israélien» demandant l'inscription de la mention «israélien» sur les cartes d'identité. La pétition a été lancée notamment par un linguiste, un auteur dramatique israélien et des anciens députés de gauche.