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Rwanda / Massacre des Tutsis
La France au banc des accusés
Publié dans Info Soir le 06 - 08 - 2008

Crime n Le Rwanda accuse la France de participation au génocide, laissant entendre la possibilité de poursuites judiciaires contre d'anciens dirigeants politiques et militaires français.
Le ministre de la Justice rwandais a présenté, hier, mardi, les conclusions du rapport de 500 pages de la commission d'enquête rwandaise sur le rôle supposé de la France dans le génocide, cette commission avait entamé ses travaux en avril 2006 et la France ne lui a reconnu aucune légitimité.
Selon ce rapport, la France, «au courant des préparatifs du génocide, a participé aux principales initiatives de sa mise en place et à sa mise en exécution».
Environ 800 000 personnes, selon l'ONU, essentiellement parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés, ont été tuées pendant le génocide d'avril à juillet 1994 au Rwanda, planifié et exécuté par les extrémistes hutus. «La persistance, la détermination, le caractère massif du soutien français à la politique rwandaise des massacres montrent la complicité des responsables politiques et militaires français dans la préparation et l'exécution du génocide des Tutsis de 1994», indique le communiqué du ministère de la Justice reprenant les principales conclusions du rapport. Au rang des 13 dirigeants français incriminés par le rapport, figurent notamment le président français à l'époque des faits François Mitterrand, le Premier ministre Edouard Balladur, le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, son directeur de cabinet Dominique de Villepin ou encore le secrétaire général de l'Elysée Hubert Védrine. La commission d'enquête porte également des accusations très lourdes contre des soldats français de l'opération militaro-humanitaire Turquoise de la fin juin à fin août 1994. «Des militaires français ont commis eux-mêmes directement des assassinats de Tutsis et de Hutus accusés de cacher des Tutsis. Des militaires français ont commis de nombreux viols sur des rescapées tutsies», accuse le communiqué rwandais.
Les militaires français, selon le texte, «ont laissé en place les infrastructures du génocide, à savoir les barrières tenues par les Interahamwe, c'est-à-dire les extrémistes hutus. Ils ont demandé de façon express que les Interahamwe continuent à contrôler ces barrières et à tuer les Tutsis qui tenteraient de circuler». «Vu la gravité des faits allégués, le gouvernement rwandais a enjoint les instances habilitées à entreprendre les actions requises afin d'amener les responsables politiques et militaires français incriminés à répondre de leurs actes devant la justice», selon le document. A Paris, le ministère de la Défense a renvoyé à sa position exprimée dès le 9 février 2007 dans un communiqué, déniant «impartialité et légitimité à la commission d'enquête rwandaise». «La France assume pleinement son action au Rwanda en 1994 et notamment celle de ses forces armées. Elle soutient sans réserve l'action de la justice pénale internationale et s'en remet à son appréciation conformément aux exigences légitimes de l'État de droit», déclarait ce communiqué de la Défense française. Le 18 juin, dernier, Kigali avait fait savoir qu'il souhaitait recourir à la compétence universelle prévue dans ses textes de loi en vue de poursuivre devant ses juridictions des non-Rwandais accusés d'être impliqués dans le génocide. En juillet, dernier, le président rwandais Paul Kagame a menacé de faire inculper des ressortissants français pour le génocide de 1994 si les tribunaux européens n'annulaient pas les mandats d'arrêt émis contre des responsables rwandais.


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