Résumé de la 27e partie n Avant de prendre en main l'affaire du presbytère de Borley, Harry Price a parlé de lui, dans l'affaire du R101, baptisé le plus grand dirigeable du monde. Le départ est donc prévu le 4 octobre 1930, à 18h 30. Le ministre de l'Air anglais, Lord Thomson, prend place dans ce qui doit être le dirigeable le plus luxueux du monde. Puis le départ est solennellement donné. Le R101 s'accroche péniblement à son mât d'arrimage et «prend» le ciel. Il survole Londres, admiré par la foule de curieux, qui voient briller, au loin, ses lumières, et à 21h 30, il entre dans le ciel français. Dans «l'avion», aucun membre de l'équipage ne s'est aperçu que le dirigeable vole à une basse altitude. Quand il arrive à Beauvais, il n'est qu'à quatre-vingt-dix mètres du sol ! Ce jour-là, à Beauvais, c'est un jour de pluie. Le braconnier qui, dans la forêt, pose des collets, est soudain attiré par un bruit de moteurs : il lève les yeux et aperçoit un grand objet, brillant de mille feux, qui tombe du ciel. L'objet menace de lui tomber sur la tête, mais il pique du nez et s'écrase contre une colline. Un énorme bruit retentit, suivi de hurlements. Le braconnier médusé voit sortir du feu des formes humaines qui tentent d'échapper au brasier. Il comprend que l'engin a été victime d'un terrible accident. Quand les secours arrivent, il n'y aura que six survivants, tous des hommes d'équipage. Lord Thomson et tous les autres passagers sont morts. Une commission d'enquête est aussitôt engagée. Selon elle, la cause de l'accident serait due à une perte de gaz dans l'un des réservoirs. Le R101, lit-on, n'aurait pas dû entreprendre ce voyage pour les Indes, les essais n'ayant pas été concluants. Cependant, avant même que la commission d'enquête n'ait rendu son rapport, une autre enquête, d'un genre inattendu, a été faite dès le lendemain du drame. L'initiateur est, en fait, un militaire de l'armée de l'air, le major Villiers, qui connaissait plusieurs membres de l'équipage du R101, dont le capitaine, H. Carmichael Irwin. Il a été très affecté par le drame et, le soir, dans sa chambre, il a eu une nette impression que le capitaine voulait lui parler. Dès le lendemain, il en parle à un ami qui le met, le jour même, en contact avec Harry Price. Celui-ci prend un médium avec lui, un journaliste et une dactylographe pour transcrire les messages. Le médium invité est la célèbre Eilen Garret. Elle va essayer d'entrer en contact avec un esprit et lui demande des informations. Harry Price souhaite que la médium appelle sir Arthur Conan Doyle, le célèbre spirite et écrivain qu'il a connu autrefois. Mais ce n'est pas Conan Doyle qui parle par la bouche de la médium. — Je ne m'appelle pas Conan Doyle… — Alors, qui êtes-vous ? — Je m'appelle Irwin… H. Carmichael Irwin est le capitaine du R101. — C'est bien vous qui dirigiez le R101 — Oui, et je n'étais pas d'accord pour lui faire prendre l'air !