Résumé de la 34e partie n Price va profiter de son séjour à Borley pour raconter, dans des livres, son expérience avec les fantômes. Price finit par quitter Borley. Le premier livre qu'il publie sur le presbytère fait fureur. En même temps, il suscite de nombreuses polémiques sur l'identité de la religieuse assassinée qui, selon la tradition, hante le presbytère. Cependant, la publicité faite autour de celui-ci, pousse un certain capitaine W.H. Gregson à l'acheter. Il va y résider dans l'intention d'y rencontrer les fantômes. Dans la nuit du 27 au 28 février, ayant entendu du bruit, il se rend à la bibliothèque avec une lampe à pétrole. Effrayé par ce qu'il croit être une apparition, il lâche sa lampe et le feu prend dans les livres. La bibliothèque est rapidement détruite, le feu gagne les autres pièces et le presbytère s'enflamme comme une torche. Le lendemain, le presbytère n'est plus qu'un amas de cendres fumantes. Ainsi se réalise la prédiction de Sunex Amures, l'entité qui, une année auparavant, a parlé de la destruction du presbytère. Beaucoup de gens vont se demander si les fantômes ont déserté les lieux ou s'ils continuent à les hanter. En tout cas, des personnes passant non loin de là affirment avoir vu des lumières et entendu des bruits du côté des ruines. Tel le récit de ces jeunes étudiants en vacances dans le comté. «Nous bivouaquions non loin des ruines et nous ignorions que nous nous trouvions non loin du presbytère. Des bruits lointains ont attiré notre attention. Nous sommes allés voir. Des lumières nous ont accueillis et il y avait des bruits étranges. Nous avions cru à une fête et nous nous sommes approchés. C'est alors que nous avons aperçu des ruines et tout était silencieux ! Nous étions étonnés, car juste avant, tout était lumineux et il y avait des bruits, comme si des gens se trouvaient là.» Vérité, hallucinations ou alors témoignage fabriqué de toutes pièces pour continuer à faire croire aux fantômes ? Les avis sont très partagés… L'affaire prend de l'ampleur et les milieux scientifiques ne tardent pas à réagir. La Société d'études psychiques, dont Price a été autrefois membre, avant de la lâcher pour se consacrer à la recherche parapsychologique, se fait un plaisir de le stigmatiser. «Harry Price, ironise un de ses membres dans la presse, chargé autrefois de débusquer les faussaires en matière de parapsychisme, est lui-même un faussaire. N'a-t-il pas monté cette incroyable affaire de presbytère hanté pour faire la promotion de ses livres ? En matière de mystification, on ne peut faire mieux !» Price répond avec véhémence et soutient que si on peut rejeter comme suspects les témoignages de certaines personnes, d'autres sont très crédibles et n'ont pas l'habitude de mystifier les gens. «Pourquoi refuse-t-on de croire aux revenants, alors que certaines manifestations du surnaturel, telles que la télékinesie, la vision à distance ou la télépathie ont été prouvées ? Ne peut-on accepter que l'âme d'une personne morte dans des conditions atroces, continue de hanter les lieux où elle est morte ? Pourtant, des témoignages de revenants ne cessent de nous parvenir depuis les temps les plus reculés…» En tout cas le presbytère, bien que détruit, continue à vivre dans les livres d'Harry Price.