Résumé de la 38e partie n Larbi, qui a trouvé un trésor dans son champ, ne comprend pas d'où il vient. Il a attendu que quelqu'un vienne le réclamer, mais personne ne s'est manifesté. Le jeune garçon répète. — Oui, d'où peut venir ce trésor ! Mais Yamina a compris. — C'est Dieu qui veut nous combler, il a eu pitié de notre misère ! Puis, elle s'écrie. — N'oublie pas que c'est qâssam larzâq, (le partage des destins !). J'ai prié hier le ciel qu'il nous donne notre part des biens dans ce monde et il a exaucé nos vœux ! Larbi pense aussitôt à la lumière qu'il a vue… — J'ai vu… dit-il — Qu'as-tu vu ? — Il faisait noir quand brusquement le ciel s'est illuminé… J'ai vu comme une sorte d'étoile passer, laissant un sillage lumineux. — C'est un signe divin ! — Tu crois que qâssam larzâq se manifeste de cette façon ? — Oui… c'est comme si le ciel s'ouvrait… Les gens qui ont été témoins de son passage ont tous parlé de ciel qui se fend ! Larbi insiste : — Et une lumière est apparue ! — C'est ce qu'on rapporte aussi ! — Elle était vive, puis elle a rapidement disparu ! Yamina lève les bras au ciel. — Que Dieu soit loué ! Il nous a comblés ! Larbi regarde sa mère. — Tu crois que ces biens viennent de Dieu ! — Oui ! — On peut donc les garder ? — Oui… On ne peut refuser ce qui vient de Dieu ! — Alors, oui, c'est qâssam larzâq, j'accepte l'explication… Ils ont caché le trésor et Omar est allé travailler. Le paysan pour qui il garde les moutons est furieux. — Comment expliques-tu ce retard ? — J'avais mal à la tête ! — Et mon troupeau, tu as pensé à mon troupeau ? — J'avais trop mal pour penser à travailler ! — Tu as intérêt à travailler sérieusement si tu ne veux pas que je te renvoie ! De toute façon, je te retirerai de ton salaire tes heures de retard ! L'adolescent prend les moutons et marmonne. — C'est moi qui partirai, peut-être même que je rachèterai ton troupeau… et toi avec !