Si, il y a une année la FAF n'a pas trop cherché à comprendre en décidant d'exécuter la décision du TAS algérien dans l'affaire A Boussaâda - NARB Réghaïa en créant une Super DII à 19 clubs, dans l'affaire Khelidi elle s'obstine à faire la sourde oreille en refusant de se soumettre à la décision du TAS de Lausanne cette fois et en reportant l'intégration du RC Kouba dans le championnat national d'élite. Ainsi, après avoir vécu un été pourri, le club koubéen se retrouve toujours dans l'expectative ne sachant comment gérer une situation qui n'a que trop duré puisqu'il lui est tout simplement «interdit» de jouer pour l'instant. La direction du club, en plus des dommages moraux causés au club et à l'équipe depuis le début de cette affaire, sera certainement pénalisée en gérant un calendrier démentiel de ses matchs en retard. La déception est encore montée d'un cran chez les Koubéens qui assimilent l'attitude de Haddadj à de l'acharnement et ne comprennent pas que devant tant de clarté, leur club n'est pas rétabli dans ses droits. Le RCK se souviendra en tous les cas longtemps de ce feuilleton et des souffrances qu'il a endurées, lui qui a été privé légitimement de faire la fête pour avoir accédé sportivement en Nationale Une.