Un vaste programme d'éducation et de prise en charge de l'hémophilie a été mis en place au niveau de différents CHU à travers le territoire national. Au centre du pays, 4 ateliers ont été tenus depuis le début de l'année. «Cette formation a été précédée par celle du corps médical et paramédical en 2007 notamment les non-hématologues (généralistes, orthopédiques, rhumatologues…) dans le but d'une bonne prise en charge de la maladie car l'hémophilie nécessite une prise en charge pluridisciplinaire», selon le Dr Bensadok. C'est pour cela qu'a été créé le centre des hémophiles de Bouzaréah en 1995, géré par des rhumatologues, des orthopédistes, et des généralistes. «Nous avons mis l'accent aussi sur la profilaxie qui sera bientôt pratiquée chez nous par l'injection du facteur très tôt avant tout saignement pour éviter tout problème articulaire chez les tout petits pour éviter les problèmes articulaires et les handicaps. C'est un programme national qui va venir incessamment», annonce-t-elle. La prise en charge, selon le Dr Bensadok, s'est sensiblement améliorée depuis plus de 2 ans en Algérie. «Nous n'avons plus de rupture de facteur que nous arrivons à donner à temps», se félicite-t-elle.