Résumé de la 47e partie n Karim va mieux, mais il s'ennuie, c'est pourquoi il veut rentrer au pays. Le jour où il a téléphoné, il ignore que son frère va passer la soirée avec son ex-fiancée. Le père de Linda, Slimane, ne s'aperçoit de l'absence de sa fille qu'au dîner. — Linda est absente ? La mère, Zohra, hésite. — Elle est… elle est chez une amie ! — Elle va y passer la nuit ? — Je ne sais pas ? L'homme regarde sa femme, puis fronce les sourcils. — Comment cela ? Elle ne t'a rien dit ? — Euh… — Toi, tu me caches quelque chose ! — En réalité, elle est sortie… — Tu veux dire avec un homme. Zohra sourit. — Oui… Avec Abderrahman… le frère de Karim ! Slimane ne répond pas. — Eh bien, je crois qu'il veut l'épouser ! — Il le lui a dit ? — Oui… mais il doit d'abord sortir avec elle ! — Pourquoi ne fait-il pas comme son frère ? Il la demande en mariage, puis il sort avec elle ! Ce garçon est certes riche, mais il me semble plus malin que son frère ! — Tu avais pourtant accepté qu'elle lui fasse les yeux doux ! — Oui, mais pas aller en soirée avec lui ! Cet homme est sans scrupules ! — Notre fille, non plus n'a pas de scrupules ! — D'accord, mais je ne voudrais pas qu'il la séduise et qu'il l'abandonne ! — Linda n'acceptera pas une chose pareille. S'il la séduit, c'est qu'elle est sûre qu'il l'épousera… D'ailleurs, ce sera pour elle, un moyen de le faire chanter ! — Tu crois qu'on peut faire chanter cet homme ? — Les femmes ont plus d'un tour dans leur sac ! Slimane hoche la tête. — Je veux bien… Mais qu'elle ne me roule pas dans le déshonneur ! J'ai deux fils mariés qui ne sont pas au courant de ses manigances, des oncles, des cousins… — N'aie pas peur… elle ne fera rien de tel ! D'ailleurs, je vais l'appeler sur son portable ! Elle forme le numéro. — Elle va répondre ! Mais la voix de l'opératrice lui répond qu'on ne peut joindre le correspondant… Zohra essaye à plusieurs reprises, sans succès ! — Elle a fermé son portable ! Linda, qui dîne avec Abderrahman, a, en effet, sur conseil de son compagnon, éteint son portable : «Comme ça, on ne nous dérangera pas !»